sylvainsjc a écritLe sujet de ce post c'est la mise en vente de la distribution "made in france" Mandriva et des conséquences sur le monde du libre. Inutile de chercher des poux entre Canonical et Mandriva :rolleyes:
Qu'est-ce que ça veut dire, «distribution "made in France"» ? Aux dernières nouvelles, tout comme Ubuntu, openSUSE, Fedora, Gentoo, ArchLinux, etc., Mandriva est une compilation de très nombreux logiciels provenant de divers projets auxquels participent des développeurs de toutes les nationalités : le noyau Linux, GNOME, KDE, GNU GRUB, Firefox, OpenOffice.org, etc.
Alambique a écritMandriva avait pour fondateur un passionné, ubuntu a un buisnessman. On a pas les mêmes valeurs.
Est-ce que parce qu'on a un gros compte en banque et qu'on dirige une compagnie, on ne peut plus être passionné ? Mark Shuttleworth, avant de fonder Canonical et de démarrer le projet Ubuntu, était impliqué dans le projet Debian. Dans les années 1990, il participait au développement de Debian et il était le mainteneur du paquet d'Apache pour Debian.
Ubuntu a reçu (et continue de recevoir) un excellent coup de pouce de la part de Canonical, qui elle-même a profité énormément de la fortune de Mark Shuttleworth. Cela dit, si Ubuntu a bien du succès, ce n'est certainement pas uniquement parce qu'il y a un milliardaire derrière : l'argent ne peut pas tout acheter. Et si Mandriva a des déboires, ce n'est certainement pas uniquement parce qu'une autre entreprise (Canonical) se développe.
HTTPS ne rend pas les communications anonymes. Ce protocole garantit seulement que personne entre ton ordinateur et les serveurs de Google ne sera en mesure d'écouter ta communication.
alex2423 a écritOui mais quel que soit la distribution, si elle veut etre en règle, celle ci ne doit pas proposer les codecs propriétaire par défaut. C'est le cas de Ubuntu et Mandriva.
Rien n'interdit qu'une distribution fournisse des codecs ou des logiciels propriétaires directement intégrés dans la distribution. Cependant, si la distribution veut être développée et distribuée dans des pays où les brevets logiciels sont valides, alors l'éditeur de la distribution doit s'acquitter d'une licence pour distribuer le ou les logiciels propriétaires en question. Un éditeur peut, par exemple, faire payer sa distribution (ou une édition de sa distribution) pour couvrir les frais liés aux coûts des licences.