Salut à tous !
Xinox a écritJeux-video ou autre, quel importance ? Un jeu video est une application 3d comme une autre.
On peut, sans aucun problème, faire de la CAO ou de l'image de synthèse sous GNU/Linux. Je fais de la modélisation 3D tous les jours sous GNU/Linux et je ne le ferais certainement pas sous Microsoft Windows.
Un jeu est une application spécifique, dont les contraintes sont très différentes de celles des applications que j'ai cités.
Xinox a écritEt je n'ai pas souvenir de voir des entreprises comme ibm, oracle, hp et autre, qui participent au noyau linux, faire partis du dev de mesa.
Oracle non. Intel, très certainement. Pour IBM et HP, ça mérite de vérifier. Puis, peut-être également que l'implémentation d'OpenGL est suffisante pour les applications cités – qui, encore une fois, n'ont pas les mêmes contraintes que les jeux.
Xinox a écritmais c'est tout du moins l'objectif actuel, d'ubuntu notamment (rien que Bug 1)
C'est en effet l'objectif de Canonical, mais ça n'est que l'objectif de Canonical. C'est sans doute très bien pour Canonical, car cela le pousse à se dépasser, mais ce n'est pas un objectif souhaitable pour le logiciel libre. En 1983, qui aurait dû être l'ennemi ? IBM ? Aujourd'hui, IBM est un acteur majeur du logiciel libre.
Voir le monde binaire, c'est-à-dire la guerre, c'est-à-dire les bons et les gentils finalement, c'est oublier la complexité du problème. Les pratiques dénoncées chez Microsoft, IBM les avait mises en place avant. Google participe activement aux développements de logiciels libres, mais sa politique pose question. Ainsi de suite.
Xinox a écritSurtout, cela permettra aux éditeurs de ne pas faire le moindre effort pour porter leurs jeux sous GNU/Linux, vu que ça fonctionnera quand même.
C'est le but !
Donc, le but est de faire en sorte qu'il n'y ait pas de jeux natifs pour GNU/Linux.
Xinox a écritAu contraire sa l'est toujours. Car c'est comme tout : part de marché = tune = recherche et dev. Tu vas pas me dire que si firefox ou openoffice n'était pas utilisé, ces projets n'auraient pas coulés depuis longtemps ! Ou n'auraient pas le niveau de perfectionnement actuel !
Aujourd'hui, Firefox est assez largement utilisé. Il a eu besoin de temps pour cela et a eu ce temps parce qu'il n'avait pas besoin de se soucier de leurs parts de marchés au moment du lancement du projet : la libération du code de Netscape, en 1998. OpenOffice.org commence à être utilisé dans des proportions significatives, mais il s'appuie sur StarOffice.
Tout comme GNU : cela à pris dix ans avant que le système soit fonctionnel, sans parler du temps qu'il a fallu pour qu'il commence véritablement à se répandre. On ne peut pas prendre ce temps lorsque l'on a des objectifs de parts de marchés.
Xinox a écritmais windows écrase linux
Il est difficile de faire un travail de simulation sérieux sous Microsoft Windows.
GNU/Linux est bien plus efficace que Microsoft Windows dans les serveurs.
91 % des 500 calculateurs les plus performants au monde utilisent Linux.
C'est faux : Microsoft Windows n'écrase en aucune manière GNU/Linux. Pas même en terme d'application bureau (point sur lequel l'un et l'autre se défendent). En revanche, il est vrai que Microsoft Windows à de l'avance auprès des utilisateurs qui ont pour objectif de faire un peu de bureautique, de la navigation sur Internet et des jeux. C'est un cas particulier, c'est le cas de ce que l'on nomme « le grand public », mais ce n'est pas l'intégralité de l'utilisation d'un ordinateur, loin de là.
Xinox a écrit- Pas de jeux sur linux, si linux aurait une meilleur part de marché, sa ne serait pas le cas.
Longtemps, les parts de marchés d'Apple étaient comparables à celles de GNU/Linux. Pourtant, il y avait déjà des jeux portés sur Mac, mais il n'y en a que très peu porté sous GNU/Linux. Le problème n'est pas là. Le problème est : comment un développeur de jeux peut-il gagner de l'argent avec un jeu vidéo sous GNU/Linux ?
Xinox a écrit- Nombre d'applications sont multi-plateforme mais moisi sur linux. Soit car ils sont eux-même porté à la vas-vite ou sans optimisation, firefox est un bonne exemple avec son interface ou ses performances
Je suis très moyennement d'accord avec cette assertion.
Xinox a écrit- Le nombre d'application. On a beau dire et beau faire, il y a moins d'applications sur linux.
C'est faux : j'utilise quotidiennement quantité de logiciels qui n'ont pas d'équivalent sous Microsoft Windows. Debian dénombrait plus de 25 000 paquets en 2009, ce qui représente une logithèque bien supérieure à ce que l'on trouve sous Microsoft Windows.
Ce qui est vrai, c'est que les applications ont une autre logique que sous Microsoft Windows – par exemple, pour mes besoins en bureautique, j'ai des solutions extrêmement efficaces avec LaTeX, GIAC/XCas, PostGreSQL et j'en passe –, généralement des solutions orientées vers un public ayant un bagage technique. En revanche, pour faire exactement comme sous Windows ou MacOS, là, la logithèque est plus faible.
Xinox a écritAprès dit-toi que sa ne t'arrive peut-être pas à toi, vu que tu dis ne jamais avoir eu besoin de windows, mais ton cas n'est pas une généralité.
Je n'ai jamais dit que mon cas été une généralité. En revanche, il est très représentatif du cas de ceux qui ont développé GNU/Linux.
Je ne dis pas qu'il n'est pas bon qu'un autre public vienne à GNU/Linux. Au contraire, j'y suis très favorable. Simplement, il ne sera pas intégré à n'importe quel prix, ce qui signifie que cela prendra du temps.
Tout ce que je veux dire, c'est que le système est un système fait pour et par les informaticiens. Il correspond très bien à ce public. S'ouvrir à un autre public, ce qui est souhaitable, prend du temps et ne peut pas se faire au détriment du public original.
Xinox a écrit- Le manque de test des applications, sa rejoint les précédents points. Je ne pense pas avoir vu un jour une distribution dans bug. J'ai beau cherché. La je reviens du dernier opensuse, j'ai eu des bugs à répétition avec kwin de kde4 ou des problèmes de montage de partition, fedora n'a jamais voulu se lancer correctement sur mon pc, quand à ubuntu c'est assez stable, mais jamais parfait...
À mon sens, Ubuntu a de gros problèmes de stabilité et je n'ai jamais été convaincu par Suse. En revanche, rien à signaler du côté de Debian, surtout en version stable. Gentoo fonctionne bien également.
Cependant, oui : ce sont des solutions de techniciens. Il y a encore besoin d'améliorations pour le non-technicien.
Xinox a écrit- Si guerre il n'y a pas, quel intérêt d'avoir développer wine ou mono ?
C'est justement parce que Microsoft n'est pas intrinsèquement l'ennemi que l'on cherche à faire en sorte qu'il y ait des portes entre les deux mondes…
Xinox a écritA mon avis, avec 50% de part de marché, les système linux n'auraient rien à voir avec ce que c'est actuellement, en terme de stabilité
GNU/Linux est des années lumières devant Microsoft Windows en terme de stabilité : en treize ans, si l'on oubli les problèmes que j'ai eus avec Ubuntu pour mon ordinateur portable, une fois j'ai eu un plantage de X qui m'a forcé à relancer ma machine, mais rien d'autre à signaler. Je peux laisser tourner un serveur des années sans avoir besoin de le relancer. Ça n'aurait jamais été le cas avec Microsoft Windows.
Évidemment, si l'on s'en tient uniquement à Ubuntu et à OpenSuse, le constat n'est pas le même. Ceci, entre autre, parce que ces distributions ont fait le choix du grand-public, surtout Ubuntu, au prix de concessions. Je pense que c'est une bonne chose qu'il y ait de telles distributions, mais le résultat est que l'on perd la stabilité pour laquelle GNU/Linux est fortement réputé, bien plus que Microsoft Windows.
Xinox a écritperformance
Le calcul à hautes performances est actuellement le pré carré de GNU/Linux. Il s'avère très performant dans l'embarqué. J'en passe. Le problème des performances des pilotes de certaines cartes graphiques n'est pas le problème général de GNU/Linux.
Xinox a écritet choix logiciels.
Le choix logiciel est énorme. Plus que celui du monde propriétaire. Mais différent.
Xinox a écritAprès je me trompe peut-être...
Avec 50 % de parts de marchés aujourd'hui dans le monde de l'ordinateur multimédia, GNU/Linux ne serait pas ce qu'il est, c'est-à-dire une solution mise en place par des informaticiens. Or, c'est parce qu'il s'agit d'une solution de techniciens que le système possède une forte solidité au niveau de la base technique. C'est aussi cela qui explique en partie le temps qu'il faut pour que l'ouverture au multi-médias soit complète.
Par exemple, la mise en place de la base des registres dans Microsoft Windows 95 n'est venue que parce qu'il fallait couper l'herbe sous le pied à IBM, afin d'obtenir de bonnes parts de marchés. Il fallait donc sortir rapidement le produit, au détriment de la solidité technique.
GNU/Linux n'a jamais eu à suivre la mode du moment. En conséquence, il est resté cohérent. C'est une caractéristique importante, à conserver.
Xinox a écritSi les devs ne veulent pas portés leurs jeux, c'est car linux est complètement étouffé par windows. Quel intérêt de porter un jeux pour un pourcentage infime d'utilisateurs ?
Encore une fois : ce n'est pas la présupposée faible quantité d'utilisateurs qui en est la cause, mais le fait qu'il n'existe pas aujourd'hui de modèle économique permettant d'assurer un revenu aux éditeurs qui pose problème.
Xinox a écritTu prend l'exemple du modèle économique, mais en quoi il est interdit d'autoriser du propriétaire sur linux ?
Je n'ai jamais dit ça.
Le problème, c'est qu'il est très délicat aujourd'hui, à cause de la multiplicité des distributions et des formats de paquets, de diffuser un logiciel sous GNU/Linux sans en distribuer les sources. Justement, le format AppImage, qui permet une diffusion de binaires avec toutes leurs dépendances, pourrait régler ce problème.
Xinox a écritD'ailleurs certains n'hésitent pas à le faire, world of goo est un exemple.
Comme quoi je ne suis pas si à côté de la plaque que cela : il existe des jeux parfaitement valables sous GNU/Linux. Le problème n'est donc pas technique, en tout cas n'est que marginalement technique.
Xinox a écritDe plus, rien n’empêche de faire payer un logiciel libre, car on fait souvent cet amalgame !
Si je parle de modèle économique, c'est bien parce que je ne fais pas cet amalgame. Cela dit, il ne faut pas se leurrer : à partit du moment où les sources sont disponibles, il est possible de se procurer le logiciel sans le payer. D'où un modèle faisant payer le service plutôt que le logiciel.
À bientôt.
Le Farfadet Spatial