Alain P. a écritMais il y a le problème du temps : bien sùr, je n'ai pas encore l'habitude des manips, mais quand même! Si on ne shoote qu'en raw, il va falloir passer un temps fou au développement.
J'ai pensé comme toi il n'y a pas encore si longtemps mais cet hiver j'ai "potassé" un peu plus sérieusement le Raw à partir de la lecture assidue de "Zoom sur le Raw" de Berbard Jolivalt.
Avec le Raw tu deviens le maître d'un vrai négatif. Ce sont d'infinies possibilités qui s'offrent à toi. Alors oui, il faut y consacrer un peu de temps au début mais ensuite tu peux travailler plus rapidement.
Avec le Jpeg, c'est ton appareil qui assure l'essentiel de la post-prod sur laquelle tu auras ensuite une marge de manoeuvre assez limitée et tu ne pourras revenir sur certaines compressions qui ont été faites par ton boîtier.
Maintenant, tout dépend de ton degré d'exigences et du genre de photos que tu fais.
Le Jpeg peut être parfaitement satisfaisant dans bien des cas où tu n'as pas l'intention de trop te casser la tête (photo de reportage, de famille etc ...)
Mais je me suis rendu compte que même dans ces cas, il peut y avoir des interprétations de ton appareil -par exemple en ce qui concerne la balance des blancs- qui détonnent franchement.
Avec des fichiers Raw, tu peux corriger cela aisément, ce qui est nettement moins évident avec le Jpeg.
Après avoir longtemps travaillé qu'en Jpeg, je travaille maintenant en Raw le plus souvent (ou alors en doublon Raw+Jpeg dans quelques cas).
Et comme on dispose maintenant de cartes mémoires de très hautes capacités, ce n'est plus tellement un souci que d'héberger beaucoup de Raw.
Moi ça m'a pris quelques bonnes dizaines d'heures de réflexion et de pratique mais je peux te dire que je ne le regrette pas et que je travaille assez rapidement en Raw désormais, presqu'aussi vite que sur des fichiers Jpeg sur lesquels j'aurais aussi à procéder à quelques retouches et corrections.