Ce qu'il faut retenir de la dégravitation (sur
http://membres.multimania.fr/degravitation/10steps/languetexte/fr_pag10.htm )
La dégravitation est un processus continu, de référence l'état de matière "libre" contrairement à notre point de vue "anthropocentrique".
Dans un espace courbe lié à un champ de pesanteur sphérique, la composante de mouvement orthogonale au vecteur accélération de la pesanteur (vitesse et énergie cinétique tangentielles), joue un rôle particulier au niveau local. Hormis le cas particulier d'un déplacement colinéaire à ce vecteur accélération de la pesanteur, tous les mouvements sont concernés. Ainsi le vecteur vitesse d'un déplacement quelconque n'est pas isotrope quant à ses effets dégravitants sur le corps en mouvement.
C'est parce que l'on prend en compte la courbure de l'espace au niveau local que la dégravitation a un sens. Si l'espace est Euclidien à cette échelle, alors aucun des phénomènes décrits ici n'a plus de raison d'apparaître.
L'effet de la courbure est évidemment très faible sur de petites distances, et l'approximation Euclidienne paraît tout à fait fondée. Les lois de la gravitation d'Einstein ont d'ailleurs été élaborées en s'appuyant sur cette approximation qui fait s'ajuster des portions d'espace Euclidien pour rendre compte au final de la géométrie radiale des astres.
Dans notre cas négliger la courbure au niveau local est une erreur fondamentale ; c'est le recours à des portions d'espace réduites qui fausse notre appréciation. En effet dans la dégravitation les trajectoires des mobiles doivent être considérées comme repliées sur elle-même. La courbure s'exprime bien alors au bout d'un grand nombre de parcours de la portion d'espace considérée, tout comme elle le ferait pour un trajet orbital équivalent.
Le modèle physique s'appliquant à la dégravitation est la pseudo satellisation "sphérique". Dans ce système, une variation d'un des termes d'énergie (cinétique tangentielle ou potentielle) induit une "réponse orthogonale" équivalente de l'autre terme. La dynamique qui en résulte s'apparente à une "action réaction orthogonale", et rend possible la satellisation sans point d'appui.
Cette particularité n'est pas unique dans la nature ; on la retrouve dans d'autres phénomènes physiques comme l'électromagnétisme par exemple. Ce sont de telles particularités physiques qui permettent de conditionner intelligemment de grandes densités d'énergie au niveau macroscopique.
Les énergies manipulées dans la dégravitation sont d'un ordre de grandeur très inférieur à celles requises pour une déformation "relativiste" du champ de pesanteur. Ainsi ce n'est pas le champ qui est déformé, mais sa perception par le corps en mouvement, suivant la relation

qui est une relation locale. Que le corps décrive une orbite complète autour du champ de pesanteur ou simplement une fraction d'orbite, cette relation s'applique toujours.
En jouant sur une énergie dégradée (la chaleur) ou une énergie de mouvement orienté (une oscillation), on peut espérer inverser -ou tout du moins diminuer- localement l'action apparente naturelle du vecteur

du puits de potentiel gravifique.
S'il est sensé d'envisager diminuer -voire inverser- l'effet de l'attraction gravitationnel, il est impossible formellement de l'augmenter. Il n'y a donc pas "d'écran anti-gravitationnel" ou de "planchers" recréant une pesanteur artificielle. Dans l'espace, jusqu'à maintenant, on est condamné au mouvement accéléré pour créer une pesanteur artificielle.
De la même manière que la matière environnante résiste à un mouvement "vers le bas", elle devrait s'opposer aussi "vers le haut". Il n'est donc pas déraisonnable d'imaginer "emprisonner" de la matière à g apparent diminué, et ainsi d'obtenir une portance. On disposerait ainsi d'un véritable "ascenseur gravitationnel".
Pour de tels dispositifs, hormis l'entretien énergétique compensant les inévitables déperditions (réflecteurs imparfaits), l'énergie nécessaire à la satellisation locale est un capital initial, qu'il serait souhaitable de pouvoir temporairement stocker et utiliser à la demande. Pour les dispositifs à mouvement purement ou majoritairement tangentiel (dégravitation vibratoire, de rotation ou thermique orienté), il s'agit simplement d'incliner plus ou moins le dispositif de façon à réduire d'autant la composante tangentielle de mouvement.
Les seules limitations sont d'ordre technique. Comment contenir une telle densité d'énergie ? Différents dispositifs sont envisageables mais semblent pour l'instant (?) hors de notre portée. Rappelons que 62.5mg de matière accéléré au 1/3 de la vitesse de la lumière est susceptible de "soulever" 10_tonnes de structure de la surface terrestre (Ec.tang=1/2.Epot).