Crocoii a écritTu peux rendre immatérielle beaucoup de travail humain même dans la production d'une tomate. Certains se les font livrer chez eux... L'agriculteur peut automatiser une partie du travail, etc.
Entre rendre immatériel et automatiser une tâche de production, il y a une sacrée différence. Dans la tomate, ce qui peut être immatérialisé, c'est une fois de plus
une partie de sa distribution. Les tomates ne tombent pas du ciel.
Crocoii a écritLe péquenot du coin
?
Cette mentalité là. (
Laurence Schwalm)
Avec
Cette structure là.
Crocoii a écritce qui ne sera pas viable.
Conjecture … Preuves ?
C'est étrange parce que d'un autre côté tu prônes une autonomie … mais en réalité cette autonomie n'est pas celle de l'individu mais celle d'une structure déjà en place, celle du circuit actuel de la distribution du livre. Tu le fais en t'appuyant sur le travail de l'éditeur. Mais le Web et le numérique, c'est la voie royale à l'autonomie de l'éditeur. Je le répète mais bon … le numérique n'est certainement pas un problème d'édition (en dehors de la "piraterie").
S'il redevenait possible à tous de faire pousser leurs tomates de manière autonome (jardin potager public "de masse") crierais-tu à l'imposture parce qu'il y a Monsanto qui tente de nous tenir par les couilles en diffusant ses merdes brevetées et que les individus qui retournent au jardin abandonnent des circuits de distribution "éthiques" ou "traditionnels", et que du coup, ça serait la mort du paysan assurée.
Mais l'analogie est foireuse, parce qu'en réalité ce qui se passe avec le numérique et le livre, c'est la possibilité de l'AMAP. Les AMAPs, c'est mal parce que ça fout en l'air le commerce de proximité ?
Crocoii a écritPour reprendre un exemple analogue que j'aime bien. C'est plus confortable d'être ni antifasciste ni fasciste que d'être antifasciste. Soit.
Le smiley me laisse espérer à une vanne ironique.
Sinon il n'y a rien de plus confortable que d'être bêtement antifasciste.
Crocoii a écritÀ quelles conditions ?
Ca, c'est la question. Les conditions sont-elles mêmes sujettes à d'autres conditions. Celles du moment ne me plaisent pas.
Crocoii a écritLa crise sans fin ? La montée de l'extrême droite ?
Ceci ne doit pas non plus nous départir de l'idéal du Progrès. Libérer l'homme du travail, c'est un idéal progressiste fondamental. La solution technique est une réponse. Certainement pas la seule, inutile voir négative si seule, pas la plus importante, mais catégoriquement nécessaire. Genre, dialectique. 😉