Un flash en lisant la biographie autorisé de RMS ... Je me souviens d'une soirée (datant de 1996 je crois) sortie du bassin d'Arcachon vers Mérignac ou Bordeaux ou nous nous sommes retrouvés dans le club Amiga avec des ordinateurs Amiga Commodore et un PC sous GNU/Linux (ne me demandez pas la version, le PC ne présentait aucun intêret par rapport à l'Amiga à l'époque ...)
Le PC équipé GNU/Linux pouvait lancer plusieurs machines virtuelles et faire démarrer deux windows en même temps. Vraiment aucun intérêt pour un Amigaïste, qui faisait la même chose sous Amiga ...
Le PC équipé GNU/Linux pouvait formater une disquette tout en restant multitache, rien de nouveau pour un amigaïste qui jouait même de la musique en formatant les disquettes et sans saccade sonore.
Le mec au PC avec son GNU/Linux avait l'air survolté quand il présentait son ordinateur au club Amiga. Je comprends mieux pourquoi avec le recul. Car lui, venant du monde windows et du monotache windows 3.0 qui ne devait pas pouvoir faire grand chose lors du formatage d'une disquette découvrait le monde multitache (pas aussi préemptif qu'AmigaOS) de GNU/Linux ...
GNU/Linux transformait le PC en multitaches, mais ce n'était pas aussi fluide qu'un Amiga où tout le hardware est multitaches.
Souvenirs, souvenirs ...
Mais quelle était cette version de GNU/linux qui tournait sur le PC ? Je n'ai pas fait attention et à l'époque je pensais rester toute ma vie sur Amiga ou passer un jour sur BeOS ... (qui avait l'air d'être un Amiga amélioré).
J'avais plus de 2000 pages de documentations diverses et électroniques sur l'Amiga 1200, les plans internes, les registres mémoires, les adresses mémoires des composants ...
C'était une belle machine où je hot-pluguais les disques durs de PC rendant fous les possesseurs des-dits disques durs, jusqu'au jour ou j'ai branché un disque SCSI de station Sun sur le port PCMCIA de l'Amiga, là le copain a dit qu'il s'inclinait devant Amiga, c'était marrant ...
Et n'arrivant pas à fournir la station Sun en logiciel, je l'ai refilé. Alors que j'aurais sûrement pu y mettre une version GNU/Linux. Le responsable universitaire qui m'avait refilé la station obsolète m'avait refilé un écran HS, et sans écran c'est moins intéressant. Quelle idée de faire des écrans avec toutes ces prises vidéos ... au moins, l'Amiga avait quatre sorties vidéo, dont l'une arrivait sur une prise Scart (péritél). Ce qui m'épatait chez Amiga était de disposer de sorties vidéo numériques et analogiques sur la même carte-mère.
Dommage qu'Amiga ne fasse pas un ordinateur avec un
vrai multi-processeur (100 cœurs devraient suffire, total 55 watts), application directe le montage vidéo.