Marie-Lou a écritJe ne remets pas en cause ses capacités de raisonnement évidemment, et il est clair qu'on n'a pas attendu l'existence d'Internet pour faire de la recherche. Mais, je ne t'apprends rien, la recherche ce n'est pas que la capacité de raisonner.
Et il est tout aussi clair qu'Internet (et plus généralement les NTIC) modifie la façon de faire de la recherche, que ce soit au niveau individuel (recherche bibliographique, veille thématique…) ou au niveau plus collectif (voir par exemple les Digital Humanities).
On n'accepterait pas d'un doctorant qu'il ne maîtrise pas un minimum l'utilisation du Web, ce qui inclut de ne pas être bloqué par une simple page d'accueil de son navigateur. Or, je ne vois pas pourquoi on accepterait cela de la part d'un professeur. Le problème de la « génération » est une explication, pas une excuse.
Ça me choque tout de même de constater que, d'une part, on essaie de former les étudiants et les jeunes chercheurs aux NTIC et que, d'autre part, des professeurs − ceux-là même qui encadrent les premiers − sont totalement largués…
Ouh là vaste débat.
Me suis retrouvé à devoir former une prof sur
pubmed sur un sujet de recherche précis voire même pointu.
Je connaissais mieux qu'elle les différentes possibilités des équations de recherche fines de la base de données et elle connaissait mieux que moi...le sujet (normal c'est elle le "pilote" et moi le "mécanicien").
J'avais trouvé les mêmes articles qu'elle au bout du compte pas un de plus. Je lui ai juste appris à sauvegarder l'équation de recherche pour qu'elle reçoive par mail les nouveaux articles sur son sujet.
Comme quoi le raisonnement et la connaissance du sujet ça aide.
PS : on dit plus NTIC ça fait un bail qu'elles ne sont plus nouvelles les technologies en question. Maintenant ce sont les TICE. 😉