ArkSeth a écritLes pleurs dont tu parles ici portent plus sur la tristesse de ne plus avoir la personne à côté de soi que sur ce que cette personne est devenue
La tristesse en question m'a toujours semblé être plus intense qu'un au revoir prolongé, genre, mon fils vas déménager au fin fond de la pampa, donc je ne l'aurais plus à mes côtés. C'est plus,
plus jamais je ne le reverrai. Ce qui est vrai, mais ce qu'un chrétien nie.
Pour un chrétien, théoriquement, il vas le revoir, dans un monde meilleur et pour l’éternité. Peu importe le temps qui le sépare des retrouvailles, il a la certitude de le revoir, et de plus, le temps qui le sépare des retrouvailles n'est rien face à l'éternité qui l'attend en compagnie de ceux qu'il aime.
On a raison d'être effondré à cause de la mort d'un être cher quand on sait que c'est fini, absolument fini. Quand il s'agit d'une séparation momentanée, j'vois pas. Oui, c'est triste, mais ce n'est qu'un simple au revoir.
Le plus terrible c'est que c'est justement ceux qui toute leur vie ont cultivé les principes de la philosophie épicurienne (entre autre) et pour qui rien n'est après la mort qui sont les plus susceptibles d'être les moins effondrés par la mort de l'ami, du parent, justement parce qu'ils ont toujours
su que c'est ainsi que cela finirai, que la mort est inéluctable et définitive, et que par conséquent ils ont vécut la vie avec l'ami, le parent dans l'espoir de faire tout ce qu'il peut être fait ou dit.
La mort ramène à la réalité tous ceux qui s'imaginent éternel par croyances (ou absence d’interrogations) et oui, ça fait très mal.
ArkSeth a écritPar ailleurs, il me semble que la simple disparition, le néant, est une hypothèse tout aussi invérifiable que les Champs Élysées, le Valhala, la réincarnation ou quoi que ce soit d'autre.
Oui, oui.
Tout comme l'inexistence de dieu ou de la licorne rose. Quand une chose est invérifiable, c'est qu'il n'y a rien à vérifier.
ArkSeth a écritsi quelqu'un a de véritables éléments de preuve
Des preuves de l’inexistence d'une continuation de l'être après la mort ? Suffit de regarder un cadavre en décomposition. Quant à la survie de l'âme dans un arrière-monde quelconque, ce ne sont que des allégations dont les tenants sont ceux qui devraient nous apporter la preuve. Je ne peux prouver l’inexistence d'une chose qui n'est pas, quand il n'y a rien à montrer, il n'y a rien à montrer.
ArkSeth a écriten attendant je n'me pose pas trop la question
Moi non plus, vu qu'il n'y a pas de questions à ce poser à ce sujet. La mort n'est rien.