smon a écritRMS se trompe et c'est presque normal vu que le français n'est pas sa langue maternelle. Suffit de lui expliquer.
Je ne pense pas.
Un espace privatif est un espace privé, non public. Cela renvoit à un statut juridique. Une description. Dans cette logique, un lociciel non-libre mais édité par l'état serait un logiciel publique (puisque propriété publique).
RMS veux dire, si j'ai bien lu ses textes "ces logiciels sont des
privateurs de liberté individuelles". C'est un jugement politique et morale.
C'est en fait le même débat que "free software" / "open source software".
"Free" a été critiqué à la fin des années 1990 par des gens comme Eric RAYMOND, car il veut dire à la fois "libre" et "gratuit". Donc pas clair. De plus, même si on sait que "free" appliqué à un logiciel veut dire "libre" et non "gratuit", ce n'est pas clair non plus ("c'est quoi, un logiciel libre ?"), sauf si quelqu'un donne en plus une explication ("les sources sont accessibles et modifiables"). Donc doublement pas clair.
D'où la proposition d' "open source", qui semblait bien plus clair, descriptif, précis, que le doublement flou "free". Stallman a demandé à réfléchir, et à finalement considéré que le caractère descriptif était de peu d'importance : "free" n'était peut-être pas clair, mais c'etait une prise de position politique et morale bien plus forte que "open source", trop technique, trop neutre.
Privateur et "free" sont typiques de la vision de Stallman. Tant pis si ce n'est pas très clair, il faut insister sur la dimension politique et morale, et refuser "propriétaire" et "open source" qui renvoient juste à des définitions neutres. Le mouvement des logiciels libres doit défendre d'abord et avant tout une vision militante, pas décrire le monde tel qu'il est.
Perso je trouve son choix pas absurde du tout, mais le côté assez agressif avec lequel il le défend (ceux qui refusent d'utiliser cette terminologie sont quasiment des traitres) est un poil pénible.
En tout cas, cette vision est bien exprimée dans sa biographie et elle est très très claire. Rien a voir avec une mauvaise compréhension du français.