Grünt a écrit@Elzen (sale geek 😛) c'est un slogan, pas une démonstration de λ-calcul.
L'article a eu besoin de reformuler aussi ; dans sa forme de base, ce slogan peut se retourner contre les victimes dans certains cas limites, ce qui n'est pas top.
Un mot de plus pour une lecture plus claire, ça ne me paraît pas trop demander 😛
Sopo les Râ a écritJe veux pas dire, mais dans le code pénal il n'est pas exactement question de consentement à exprimer.
En fait, la définition porte implicitement sur ce que l'on appelle, dans le vocabulaire courant, « consentement », mais le fait en langage juridique, c'est-à-dire en définissant comment on le reconnaît. Si tu posais dans la loi « sans consentement » sans plus de précisions, ça ouvrirait la porte à plein de débats, dans les tribunaux, sur ce qu'est un consentement et comment on le donne. Là, la loi évite ce problème en précisant clairement quelles sont les conditions :
– Violence : tu as dû brutaliser la personne pour arriver à tes fins → pas de consentement.
– Surprise : tu n'as pas demandé l'avis de la personne → pas de consentement.
– Contrainte ou menace : la personne va peut-être, dans la forme, dire oui, mais sans que tu lui aies laissé le choix → pas de consentement.
Ce dernier critère présente notamment l'avantage de prendre en compte les cas dont david96 et moi parlions juste au dessus : un oui obtenu sous la pression n'est pas un « vrai oui », ça ne correspond, juridiquement parlant, pas à un consentement.
Si on parlait juste de « consentement », une personne ayant obtenu un rapport sexuel par contrainte ou menace pourrait protester en disant que la personne a dit oui, même si du bout des lèvres et pour éviter un truc pire.
La loi est plutôt bien foutue, sur ça ; le problème, c'est de la faire appliquer…