tiramiseb a écritles premières versions de KDE ont aussi connu beaucoup de changements
C'est un assez bon exemple. On a oublié que KDE 3 fut le DE dominant, avant que la rupture massive de l'expérience utilisateur fasse passer gnome 2 au 1er plan. Je ne discute pas de la qualité de KDE 4.8 vs KDE 3.5 (je sais qu'il y a toujours des fans), mais en général, rupture d'expérience signifie baisse de part de marché, sauf quand l'avantage est énorme.
Les bons exemples : win95 contre win 3.1. l'arrivé de la barre de tâche et du menu était un plus tellement énorme que c'est passé comme une lettre à la poste. Autre exemple réussit : Iphone 1, en 2007. L'arrivé du tout tactile a révolutionné les smartphones, contre les anciens menus déroulants de Win CE ou les mini-claviers.
Quand l'avantage est moins marqué, et qu'on est plus dans la philosophie d'interface, tu perd en route un paquet de gens : KDE 4, Gnome-shell, Windows 8...
Disons qu'il n'y a pas de règle, sinon que c'est très risqué.
Quand on regarde Mac, ils ont toujours privilégié les évolutions incrémentales, par touches progressives, et cela leur a bien réussit. GS s'inspire à l'évidence de mac (simplicité, rigidité, beauté - et encore, le dock de mac peut se cacher ou pas, se mettre sur n'importe quel bord de l'écran, lui), mais pas dans le domaine de l'incrémental, c'est clair.
On peut faire dans le rigide (l'IPHONE a une interface super rigide) quand c'est super adapté aux besoins. Je suis pas sur que ce soit une si bonne idée, mais ça marche. Si on ne se rate pas sur l'analyse du besoin, et dans ce domaine, les papa de mac / iphone sont TRES forts.
Par contre, GS avec le mode activité obligatoire pour tout (fonction "bbarre de tâche", accès aux bureaux, accès au dock, accès au menu, accès à la recherche....) c'est très rigide, et pas particulièrement pratique. Je comprend qu'on aime, mais l'avantage n'est pas évident (et d'ailleurs c'est surement ce qui revient le plus régulièrement dans les critiques). Résultat ... floraison de DE concurrents, et fin de la domination que gnome avait affirmée depuis les révolutions de l'interface KDE.
C'est quand même bizarre d'être rigide à ce point, et de remettre en cause régulièrement l'expérience utilisateur (cassage des extensions à chaque version, par exemple). Une option pour afficher le dock (ou aujourd'hui les catégories), un peu plus d'incrémental, et je suis raisonnablement sur que GNOME serait toujours au top. Parce que c'est un sacré environnement, quand même.