sucarno a écritPourquoi ça te parait si évident ?
Je ne parle que du niveau de vie des occidentaux.
La croissance de nos capacités techniques à exploiter les ressources naturelles, notamment énergétique, vas continuer de s'effondrer. Face à ce constat, les capitalistes délocaliseront leurs productions afin de minimiser leurs coûts de production toujours plus élevés.
Cette externalisation (politique, cad délocalisation associé à un désengagement des pouvoirs publics sur le maintien de leur souveraineté territoriale) se fera sans partage dans un monde libéralisé à outrance. Le capital vas se déplacer librement sur le globe en laissant derrière lui des zones improductives qui n'auront plus les moyens, notamment publics, de s'auto-soutenir (à moins d'une modification radicale de l'idéologie politique globale en occident, au moins, voir sur le monde entier). Ces zones devenus improductives ne pourront maintenir le niveau de vie des individus y résidant.
Je pense que le capitalisme, loin de s'effondrer, est loin d'avoir fini son expansion à l'échelle mondiale. Les futurs immigrés que l'on montrera du doigt, ce sont les futurs petits-enfants des individus qui ont actuellement entre 25 et 35 ans et qui iront chercher subsistance dans les pays d'Afrique et d'Asie.
A moins d'un cataclysme écologique, idéologique ou géopolitique, le capitalisme vas continuer son petit bonhomme de chemin comme si de rien était. Pour lui, et pour ses représentants, ça a toujours été « après moi le déluge », je ne vois pas en quoi ce genre de chose changerais.
Bien entendu, rien n’interdit d'être bien plus optimiste (et de faire appel à des billevesées type science-fiction notamment). Et rien n'interdit les pessimistes de considérer ces optimistes comme de grands naïfs.