pierrecastor a écrit
Tiens, une question me viens, existe t'il de bonne ou de mauvaise manière de mourir ? (Sans prendre la souffrance en compte).
C'est dur de parler d'une bonne ou d'une mauvaise manière de mourir si tu écarte la question de la souffrance.
D'abord, une bonne manière de mourir c'est relatif.
Il y a par exemple les phobiques et les casse-cou.
Le type qui a la phobie du vide, je parie qu'une des morts les plus atroce pour lui serait de mourir en tombant dans le vide.
Par contre, le type qui est passionné de sport extrême et qui pratique l'escalade, il glisse, il fait une chute mortelle de plusieurs centaines de mètres, on dira alors qu'il est mort en pratiquant sa passion.
Si on parle de bonne ou de mauvaise manière de mourir, je crois que la douleur est justement un point important.
Toute personne devrait mourir en souffrant le moins possible.
Mais si un home a tué, violé un enfant, commis un crime dégueulasse, beaucoup souhaiteront qu'il meurt dans d'énormes souffrances.
Il y a aussi les suicidés, si une personne décide de se suicider chez moi, je préférerai qu'il le fasse par pendaison plutôt qu'en se tirant une balle dans le crane, parceque bonjour le ménage après pour nettoyer tout les petits morceaux de cervelles constellant le plafond et les murs blancs.
Pour la même raison, si il décide de se suicider en se tailladant les veines, je voudrais qu'il le fasse dans la baignoire, avec les poignets (là où en général on s'ouvre les veines) à l'intérieur de la baignoire.
Comme ça, un coup de pomme de douche et c'est propre.
Certains hommes te diront que la meilleur manière de mourir, c'est en ayant un orgasme.
La femme qui se trouve sous le corps sans vie mais encore chaud et lourd ne sera pas forcément du même avis (on y pense pas souvent).
Par contre, si l'homme a des tendance nécrophile, si la femme avec qui il fait l'amour meurt soudainement entre deux orgasmes, c'est cool pour lui, il pourra continuer son affaire.
Pour ma part, si je devais choisir ma manière de mourir, ce serait dans mon sommeil, paisiblement sans avoir conscience du fait que je suis entrain de mourir.
Sinon, pour faire dans la science fiction, si j'en avais la possibilité, j'aimerais qu'avant de mourir, on transfère mon cerveau dans une machine qui peut "voir", "entendre" et se déplacer, et qu'on m'envoie dans l'espace pour un aller sans retour, où je flotterais des centaines de millier d'années.