Grünt a écritDr. Hugo Z. Hackenbush a écrit
D'ailleurs si ces préoccupations à propos de genre étaient si universelles, Grünt et quelques autres n'auraient pas besoin d'en parler à chaque fois qu'ils en ont la moindre occasion... Et encore moins de s'énerver à la moindre critique qu'on pourrait y faire (sans toutefois y répondre, comme tu peux le constater)...
Heu.. jusqu'à preuve du contraire, ce sont les traditionnalistes - défenseurs des modèles de genre - qui ne cessent de les répéter, de les défendre, de les marteler.
En 1980, je faisais des émissions de radio (sur une radio clandestine). Et c'est à l'époque qu'était sortie cette idée qu'il ne fallait plus parler de "bougnoules", mais utiliser un autre mot, je ne sais plus lequel à ce moment-là, parce que depuis on en a inventé plusieurs autres. Je m'étais insurgé contre ça, à la radio donc, en expliquant que le plus important n'était certainement pas le nom qu'on donnait à ces gens, mais bien plus leur statut social réel. Et qu'il fallait commencer par mettre en place les outils nécessaires pour que ce statut soit le même que celui de la population générale, avec sanctions, si nécessaire, des contrevenants.
Qu'est-ce que je constate, 30 plus tard ? On a changé de nom souvent, mais les faits, eux, n'ont guère bougé et à bien des égards se sont même aggravés. Ce qui montre bien l'intérêt de ces bidouillages de vocabulaire.
Cf
Frank Lepage pour d'autres exemples analogues...
Entre autres, le mot "hiérarchie" a disparu du vocabulaire du management. Est-ce pour autant que la hiérarchie a elle-même disparu dans le quotidien des entreprises ? A bien des égards, elle s'est plutôt durcie, dans les faits.
Et voilà qu'une bande d’excités voudrait aller jusqu'à "féminiser" la langue, pour des histoires de genre. Les mêmes de défendre les homosexuels, les trans, etc. (7 milliards de genre !) jusqu'à contrarier la biologie (qui est parfaitement secondaire par ailleurs), par exemple en proposant la location de mères-porteuses, tout en étant féministes acharnés, traquant l'exploitation des femmes dans les moindres recoins, etc.
Autant je ne défends pas l'ordre établi, loin de là, mais voilà pourquoi tout ça m'énerve, ne fut-ce qu'à cause des contradictions internes manifestes. Mais je n'ai même pas envie d'en parler... C'est peine perdue.