Filoche a écritil n’y a pas eu de « coupure épistémologique », pas de « rupture historique »
Admettons.
J’aimerais bien connaître la définition du socialisme par Filoche.
La SFIO et le PS ont, au même titre que le PCF, connu de nombreuses « ruptures historiques ». Certaines passent juste moins bien que d'autres. Voilà tout.
Filoche a écritDans la gauche il y a des partis dirigés par des appareils, qui ne reflètent pas toujours la base, ce n’est pas nouveau ça fait 140 ans !
140 ans de ruptures historiques.
Filoche a écritle PS dépend des rapports de forces sociaux (nov-dec 95, mai 2003, printemps 2006, juin-oct 2010) et électoraux (juin 97, avril 2002, 2007 et 2012), ça ne le fait pas changer de nature à chaque fois pour autant.
D'accord. Alors la question est : le PS est-il un appareil « qui ne reflète pas toujours la base » capable de malgré tout dépendre « des rapports de forces sociaux ».
Pour moi la réponse est non. Pour Filoche la réponse est oui.
kastus a écritil répond pour faire vite :
"par ce que c'est mon parti"
Filoche a écritça s’appelle des bureaucraties
@kastus : mon blabla était rhétorique. Et je ne te demande pas d'aller chercher pour moi la définition du socialisme selon Filoche, même si j'aimerais connaître sa position envers le marxisme.
Je connais les justifications habituelles des véritables hommes de gauche pour expliquer leur attachement au PS. L'argument de base est qu'il faut un parti de cette ampleur pour avoir un impact social et économique capable de tenir tête au capitalisme.
Sauf que c'est faux. Et que de toutes façon la ligne du parti n'est même plus de tenir tête au capitalisme mais de l’aménager et que les socialistes qui restent au PS sont quantité négligeable pour pouvoir renverser la doctrine du parti.
A un moment, il faut voir en quoi on peut n'être rien de plus qu'une caution. Des gens comme Filoche, Hoang-Ngoc ou même Trautmann n'ont plus rien à faire au PS. Et, les socialistes du PS devraient, au même titre que les socialistes pas du PS, reconsidérer avec un peu plus de bonne foi leur position pro-européenne. Ca retourne du même principe que de rester ou pas au PS, en fait.
C'est le choix de la bureaucratie, PS et U.E. Un socialiste, normalement, il sait ou peut mener la bureaucratie.