systemeD a écritOui, on peut faire des études de médecine (c'est toi qui a cité l'exemple, donc je le reprends) et être nul en informatique.
Il n'y a pas de corrélation systématique entre faire des études et être calé en informatique.
Vrai. Mais ce n'est pas ce que tu as écrit. D'autre part, pour utiliser TOR, il n'y a pas forcément besoin d'être calé en informatique :
tor-browser fait tout automatiquement. Et puis, les gens tout fanatiques qu'ils soient peuvent apprendre, surtout l'utilisation de TOR ou de
tails. Je dirais même que s'ils sont motivés, c'est ce qu'ils feront de toute façon, de sorte que cette loi, outre très contestable sur le plan du principe, est inutile pratiquement.
systemD a écritBah tu as tort car un prosélytisme bien mené peut fabriquer des kamikazes, des fabricants et des poseurs de bombes de toutes conditions sociales et de tous niveaux culturels.
En matière de foi religieuse et de certitude qu'on est appelé par son dieu à combattre, il n'y a aucune logique, aucun raisonnement objectif.
Je faisais référence à la capacité d'utiliser TOR, mais c'est vrai que la citation de toi que j'ai utilisée prête à confusion.
Sur le prosélytisme : j'ai tendance à penser qu'un éventuel succès de ce dernier ne vient pas
ex nihilo : pour qu'il ait du succès, il doit se développer sur un « terrain » réceptif. Peut-être que s'interroger sur les conditions (multiples) de cette réceptivité aurait un peu plus d'effets, en termes de prévention. Au surplus, et c'est une question importante à mon sens, sur la quantité de personnes exposées au « prosélytisme » (les guillemets sont intentionnels, après tout, du prosélytisme pour le PS — ou les Verts, plus récemment — en période pré-électorale, j'ai pu en lire sur ce forum, je me demande qui en était l'auteur, tiens ?) combien vont effectivement franchir le pas ?
Avant de censurer systématiquement, et de considérer dans une négation de la constitution, tout citoyen comme suspect par défaut, peut-être faut-il s'interroger sur les risques que font peser ce type de mesures sur nos libertés. Parce que sacrifier ces libertés à plus de sécurité va nous conduire à perdre les deux : on ne sera plus libre de lire ce que l'on veut, et l'on ne sera plus protégé de l'arbitraire de l'État (c'est ce que B. Franklin veut dire). Mais après, c'est vrai que c'est un bisounours qui parle, et pas quelqu'un qui pense que, contrairement à ce que l'histoire tend à montrer, l'État, c'est un peu le Grand Frère bienveillant qui protège la population.
En lisant certains ici, je me dis que Grand Frère a raison : la Guerre, c'est la Paix ; l'Esclavage, c'est la liberté….