Berneri a écritTu peux développer un peu ? Ça m'intéresse.
Quand un homme politique parle de l'U.E en utilisant le terme Europe, ça me fout en rogne. Accessoirement, une autre U.E, une U.E sociale, c'est un discours mystificateur.
Tsipras est allé renifler à tous les râteliers de la social-démocratie européenne pour sonder son positionnement à la course à la présidence de la Commission européenne. Réaliste, il sait qu'il n'a aucune chance de l'emporter. Il soutiendra la présidence de Martin Schulz.
Suite à ça il soutient qu'avec plus de siège au parlement européen pour la gauche radicale, on pourra faire une "autre europe" et faire "trembler Merkel". Mystification.
Soutien indéfectible à l'eurozone, il ne fera rien parce qu'il ne pourra rien faire. Il dit vouloir lutter contre l'austérité imposé par l'U.E. Très bien. Que n'as-t-il pas lutté contre les mensonges du PASOK au sujet de la catastrophe de la sortie de l'U.E pour la Grèce alors que le peuple grec est tout à fait près pour ça. Bien au contraire il soutient la ligne eurolâtre de ceux qu'il prétend combattre.
Il ne lutte pas pour les travailleurs de son pays. Du coup, son parti se scinde en deux.
J'en ai à peu près autant pour Pierre Laurent. Mélenchon me semble plus ambigu, ou plus sensible à la pression de sa base populaire sans doute elle aussi plus orienté sortie de l'euro que celle du PCF (c'est un comble !).