tontonrobertettantirene a écritOui, je serais assujetti à l’impôt, et non, ça ne me coûterait pas forcément moins cher,
Forcément que ça coute moins cher...
Pas vraiment non, une assurance privée, ça tourne aux alentours de 300€/mois minimum, par contre, pas besoin de mutuelle derrière, et les soins sont mieux remboursés, et pas de franchise.
De l'obligation d'avoir UN médecin traitant ?
Ce n'est pas forcément un mal
C'est pas forcément un bien. (T'as vu, moi aussi je sais argumenter... :rolleyes: )
Je veux bien rester à la sécurité sociale, mais dans ce cas, on devrait au minimum être au niveau de nos voisins, tant sur le plan financier, que des remboursements, que des prix pratiqués en France, que du matériel disponible dans les hôpitaux, et avoir une recherche de pointe, et un budget équilibré qui ne soit pas un des plus chers au monde par rapport aux résultats annoncés, hors rien de tout ça n'est pas le cas.
Quels voisins ? Si j'en prend un, l'Allemagne, les gens sont moins bien couverts. L'Angleterre idem...et ça coute + cher
C'est bien joli d'avancer des arguments style " a cause que le système est pourri..." Mais fais gaffe à ne pas entrer dans un régime encore + pourri.
Et tes sources ? Ce que tu dis, ce sont des aprioris, notamment sur le Royaume-Uni, figure toi que j'ai un collègue Anglais qui trouve déplorable la sécurité sociale ici, comparé à ce qui se passe là bas.
Et voilà les sources =>
http://www.huffingtonpost.com/2013/08/29/most-efficient-healthcare_n_3825477.html
De toutes manières, tu avanças d'entrée de jeu l'argument
Prochaine étape, me désengager des voleurs de la sécurité sociale (gérés par des organismes privés) et de la caisse de retraite (système pyramidal à bout de souffle dont je bénéficierai sans doute jamais..
Ce qui revient à dire que la solidarité tu t'en tapes. Personne n'est certain d'avoir un jour un retour sur les cotisations qu'il aura acquitté au long de sa vie (maladie , retraite...etc...) En revanche, ce qui est certain, c'est que d'autres en profiterons.
C'est justement ça la solidarité !
Pardon ? Pour le retraite, tout le monde joue le jeu de la solidarité, parce qu'on nous assure que ça fonctionnera pour nous aussi, chacun dit bien "on cotise pour prendre notre retraite" pas celle des autres... Si on nous disais qu'il y aurait un risque qu'on n'ait droit à rien, personne ne cotiserait...
Et chacun sait que notre génération et celles à venir, vivront moins confortablement et auront plus de contrainte que les anciennes générations, qui aujourd'hui phagocytent tout, il ne nous reste que des miettes, des problèmes incommensurables dont la nécessité d'une réaction a été sans cette repoussée, un monde pollué au delà du possible, et j'en passe et des meilleurs, et ça franchement, ça ne donne ni envie de dire merci, ni d'être solidaire, même si j'ai bien conscience que la plupart des gens se sont fait manipuler. (La question à se poser étant, se sont il fait manipulés, ou se sont ils laissés se faire manipuler, comme la plupart des gens aujourd'hui ?)
Et faut pas avancer des arguments style
Tant qu'on continuera à vivre dans un système pourri ou personne ne remet en question se qui se passe et le fonctionnement de l'assurance maladie, la solidarité nationale ne sera à mes yeux que du vent,
qui ne sont , en fait, que des mauvais prétextes
Tu peux argumenter plus qu'une affirmation idéologique ? Il ne s'agit pas d'un prétexte mais d'un fait, actuellement la sécurité sociale peut être comparée à un une usine à gaz, soit disant insubmersible, on connaît la suite... Reste à voir jusqu'au sera prêt à aller l'État pour sauver un modèle qui a surtout besoin d'être réformé et la dette d'être épongée.
Tiens d'ailleurs, concernant les abus, ce que je vais citer ci bas
a été écrit il y a un siècle, c'est criant de vérité n'est ce pas ?
Frederic Bastia a écrit« Il est aisé de deviner le rôle que le gouvernement s’attribuera. Son premier soin sera de s’emparer de toutes ces caisses sous prétexte de les centraliser; et, pour colorer cette entreprise, il promettra de les grossir avec des ressources prises sur le contribuable. « Car, dira-t-il, n’est-il pas bien naturel et bien juste que l’Etat contribue à une œuvre si grande, si généreuse, si » philanthropique « , si humanitaire ?
Ensuite, sous prétexte d’unité, de solidarité (que sais-je ?) il s’avisera de fondre toutes les associations en une seule, soumise à un règlement uniforme.
Mais je le demande, que sera devenue la moralité de l’institution quand sa caisse sera alimentée par l’impôt, quand nul, si ce n’est quelque bureaucrate, n’aura intérêt à défendre le fonds commun, quand chacun, au lieu de se faire un devoir de prévenir les abus, se fera un plaisir de les favoriser, » quand aura cessé toute surveillance mutuelle et que feindre une maladie ce ne sera autre chose que jouer un bon tour au gouvernement ?
Bientôt, qu’arrivera-t-il ? Les ouvriers ne verront plus dans la caisse commune une propriété qu’ils administrent, qu’ils alimentent, et dont les limites bornent leurs droits. Peu à peu, ils s’accoutumeront à regarder le secours en cas de maladie et de chômage, non comme provenant d’un fonds limité préparé par leur propre prévoyance, mais comme une dette de la société. Ils n’admettront pas pour elle l’impossibilité de payer, et ne seront jamais contents des répartitions. L’Etat se verra contraint de demander sans cesse des subventions au budget. Là, rencontrant l’opposition des Commissions de Finances, il se trouvera engagé dans des difficultés inextricables. Les abus iront toujours croissant, et on reculera le redressement d’année en année, comme c’est l’usage, jusqu’à ce que vienne le jour d’une explosion. Mais alors on s’apercevra qu’on est réduit à compter avec une population qui ne sait plus agir par elle-même, qui attend tout d’un ministre ou d’un préfet, même la subsistance et dont les idées sont perverties au point d’avoir perdu jusqu’à la notion du droit de la propriété de la liberté et de la justice ».
Pour ce qui concerne l'assurance maladie, fais gaffe quand même, ça peut te couter très cher. Une journée d'hosto en soins intensifs ou en réanimation, c'est plus de 3000 euros la journée. Si demain ta caisse (dont tu n'auras aucune maîtrise sur les décisions), décide de t'appliquer un malus, une pénalité, tu y seras de ta poche.
Mais chacun est libre de faire ce qu'il veut...sauf que ton système c'est le pire, c'est le "chacun pour soi"
Ça tombe bien, contrairement aux idées reçues, les assurances privées ne remboursent pas moins bien que la sécu, en France, même si la loi autorise le changement, on est obligé d'en prendre une ayant au minimum le même niveau que se que propose la sécurité sociale par défaut.
Exemple typique, la plus connue, anglaise, propose un plafond de remboursement de 700 000€ par an... Et les honoraires des médecins non conventionnés sont remboursés sur la même base que les médecins conventionnés
(À la sécu c’est remboursé 70% de 0,6€ à 1,2€ selon le médecin consulté.)
Le remboursement des verres optiques a augmenté de 350% à 450% de la base sécu, alors qu'ici on la paie de plus en plus chère, on est de moins en moins bien remboursé, et qu'il faut de plus en plus se reposer sur les mutuelles.
Enfin, sur leur contrat "« En cas de dégradation de son état de santé, l’adhérent ne pourra être exclu du contrat ou subir une majoration »
Je cite un témoignage "Pour l’assurance maladie, le contrat ******* couvre la totalité des dépenses engagées, c ‘est dire la part sécu + la part mutuelle. Il parait donc évident qu’ils prennent quelques précautions. Il y a des clauses d’exclusions et délai de carence clairement inscrits sur le contrat (téléchargeable sur le site *******). Je laisse les lecteurs responsables en prendre en connaissance. Je ne cache rien."
Bref, tout ça pour dire, que je me fiche bien du fait qu'il s'agisse de la sécurité sociale ou non, par contre ce que je sais, c'est que la façon d'investir notre argent a toujours fait bouger les lignes, et que si les gens, tel qu'autorisé par la loi, iraient voir ailleurs, la sécu serait obligée de réagir (et les politiques avec, face à sa chute), chose qu'ils ne feront jamais en continuant de se comporter comme s'ils avaient toujours le monopole, et le droit d'affilier salariés et entrepreneurs sans contrat.
De part cette éventuelle action de ma part (c'est pas encore fait, j'attends voir car apparemment les lignes vont peut être enfin bouger), je souhaite trois choses, pousser la réforme de la sécu (et passer l'éponge sur la dette bon sang, il faut repartir de zéro, le paquebot coule et on n'a pas assez de cash ni de recettes pour le tenir hors de l'eau !), qu'on laisse LE CHOIX aux gens d'aller voir ailleurs si ça leur convient tel que précisé par la loi sans leur faire de menaces, et être mieux remboursé qu'actuellement, sans les contraintes inhérentes aux choix des divers gouvernements successifs.
Honnêtement, je ne pense pas que tout soit tout blanc ou tout noir... Mais les gens ont trop tendance à ne voir la bouteille qu'à moitié vide...