des remarques en vrac:
1)
cat_loic a écritPour la réforme : je suis d'accord pour le ge-, rajouter sur la base masculine, c'est sexiste. Par contre le -in-, non, là je suis pas d'accord O___o La base neutre devrait être patr + féminin ino ou masculin o...
ça ne serait pas dans l'esprit de la langue: l'esperato est "agglutinante", càd que les mots sont formés de petits éléments qui ont chacun un sens indépendant (parfois un sens un peu abstrait), et qui se greffent les uns aux autres. Par exemple "o" veut dire "chose" ou "objet", c'est pourquoi domo = dom + o = <concept du domicile> + chose = maison. De même ino = in + o =<concept du féminin> + o = femme. Et viro= vir + o = homme (vir rappelle viril, et d'ailleurs vira = masculin ou viril).
alors patro = patr + o = <concept du père, de la paternité> + "qui existe" = père, et patr - in - o = ce qui est femme-père = mère. On n'y coupe pas: si on change le sens de patr pour que ça désigne le concept de parent et non plus de père, alors pour dire "parent" on dit "patro", et alors comment dire père ? il faut bien un suffixe en plus. (et SURTOUT pas créer un nom 'patr' qui ne se terminerait pas par o: l'une des forces de l'espéranto, c'est "pas d'exceptions" !)
2) je trouve très curieux qu'il n'y ait pas de volonté politique de rendre l'enseignement de l'espéranto "obligatoire" disons en europe. Je dis "obligatoire" avec des guillemets, parce que je pense à une solution du genre "pour qu'un diplôme national soit reconnu comme un baccalauréat européen, il faut que l'élève ait suivi deux heures d'espéranto par semaine pendant la dernière année", par exemple...
3) en fait l'espéranto est tellement simple qu'en 2h par semaine pendant un an, on deviendrait vraiment bon. Et pour communiquer avec disons un hongrois, il est beaucoup plus simple d'apprendre chacun l'espéranto de son côté plutôt que d'apprendre le hongrois ou d'attendre qu'il apprenne le français. L'anglais ? j'ai rencontré des hongrois qui parlaient un petit peu d'allemand, et pas d'anglais du tout, nada (c'est pour ça que j'ai pris l'exemple d'un hongrois). Je crois qu'en europe de l'est c'est assez typique.
4) je trouve que l'espéranto peut tout à fait s'imposer également auprès des asiatiques. Imaginez un japonais: sa langue est agglutinante, donc la structure de l'espéranto ne le surprend pas; en général il connait l'alphabet latin, pour avoir fait un minimum d'anglais ou autre à l'école, et de plus les japonais ont un alphabet donc le concept n'est pas nouveau; la prononciation est très très facile (cinq voyelles très claires, comparez à l'anglais qui possède plus de 20 voyelles !); enfin le vocabulaire s'apprend très vite (en espéranto dès qu'on sait dire "rapide" (rapida) on sait dire aussi "rapidement" (rapide), "vitesse" (rapido) et "accélérer (qque chose)" (rapidi) ).
5) ah et pour ce que ça vaut, ça n'est que mon avis mais je trouve personnellement que oui, entre linux et l'esperanto, je vois un lien (rien que le fait que gnu/linux soit le fruit du travail de gens situés un peu partout sur la planète, y a un petit côté "global" qui s'accorderait bien avec l'esperanto).