Rufus T. Firefly a écritjackpot a écritRufus T. Firefly a écrit
N'importe quoi !
Dans les années 1950, on avait déjà crié "victoire" à propos de traduction automatique. Et c'est évidemment un point absolument central de l'intelligence : le langage.
Pour confirmer ce cri de victoire, on a envoyé un texte biblique (normal pour des savants américains, un pléonasme ***) qui contenait entre autres "la chair est faible". Puis on a fait retraduire le résultat en anglais, pour obtenir le texte original, pensait-on... Seulement voilà : on a obtenu "la viande est avariée".
Pourquoi "n'importe quoi" ?
1) Tu te bases sur un seul exemple comme pour en tirer un constat général : ce n'est pas une démarche crédible.
2) Tu te bases sur un moment donné de l'état d'une recherche pour la discréditer : or ne peut pas établir ce qu'il adviendra de l'amélioration de la traduction dans le futur.
3) Dans l'exemple que j'ai donné, il y a bien eu évolution et réalisation d'une opération qui paraissait invraisemblable à une époque : pourquoi vouloir alors le réduire
à ce qu'il n'a finalement pas été (un faux espoir) ?
1) dans mon post qui commence par "n'importe quoi", il n'y a aucune autre citation de tes propos que celle-ci : la "greffe de conscience humaine". Donc ce n'est pas la peine d'en ajouter une, en faisant mine que mon post y répondrait...
Voici les deux posts en question :
https://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.php?pid=21552562#p21552562
https://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.php?pid=21552574#p21552574
Relis la fin du premier (mien) et le début (tien) du second : désolé mais tout laissait supposer le contraire. Donc pas la peine de faire mine de laisser croire que tu ne rebondissais pas sur ce qui précédait sans avoir l'honnêteté de le citer. Ou alors sois plus clair une fois prochaine.
side a écritQuand tu sais que la mort n'est rien, tu peux enfin vivre pleinement.
Encore une fois : comme peux-tu parler de quelque chose que tu n'as pas vécu ? Sinon raconte-nous vite comment ça s'est passé.
side a écritElle n'est pas ma croyance.
Cette conviction résulte d'une logique philosophique qui n'est pas du tout de mon fait. Je suis un simple élève de cette logique.
Qui "n'est pas du tout de ton fait parce qu'élève de cette logique" ? Quid de ton libre-arbitre ?On t'aurait forcé ? Mais il y a bien eu un moment où tu es devenu adulte et où tu as fini par adhérer à cette conviction qui n'est, en valeur absolue, que la croyance de ceux qui te l'ont enseignée.
side a écritTu me dis que pour toi la question n'est pas réglée et même qu'il se pourrait bien qu'elle ne se règle pas.
Que veux-tu que je te dise ?
Tant pis pour toi. Ou pas. Si tu veux.
Si ton kif c'est de reformuler ce problème indéfiniment (et pourquoi pas jusqu'à ta mort) et que grâce à ça tu vis une vie formidable, très bien.
Mais ce que tu vis de ton côté m'indiffère tout autant. Par contre, c'est ma liberté d'en discuter avec toi et de le questionner au passage.
side a écritSi tu n'as pas l'intention de trancher le problème par contre, m'est avis que tu devrais t'abstenir d'y réfléchir après avoir bien considéré qu'il n'est pas possible de trancher le problème.
Je n'y pense pas tous les jours. Par ailleurs il m'arrive de pencher parfois vers ceci et parfois vers cela. Je suis comme le roseau qui plie mais ne rompt pas. Et je demeure vivant. Vraiment chouette cette sensation.
side a écritLa mort n'est rien pour moi.
Fais-en ce que tu veux.
Mais je n'en ai strictement rien à faire. C'est ton point de vue, on en discute, c'est tout.
side a écritIl est interdit d'avoir une échelle de valeur dans son esprit ?
De développer une morale ?
Pas de souci avec ça. Mais pas au point de déshabiller sans cesse Paul pour habiller Pierre (ou l'inverse si tu préfères).
`
side a écritOui. Un chrétien convaincu il va te dire qu'il le sait très bien que Dieu « l'attend là-haut ».
Il croit savoir à travers sa foi. De même que tu crois savoir que tu es athée et que la mort n'est rien pour toi.
side a écritS'il pioche dans des cultes et des cultures qu'il ne maîtrise pas pour se forger un semblant de réponse qui au final s'avère inutile, pour moi, c'est amplement suffisant pour être déprécié comme tel.
Faire ça, c'est du gros nawak.
Je ne lui ôte nullement la liberté de faire n'importe quoi.
Du moment qu'il ne m'ôte nullement le droit de dire que c'est du grand n'importe quoi.
Réflexion qu'on peut entièrement te retourner concernant tes prises de position.
side a écritSelon toi je suis dogmatique (quel est donc cette soudaine supériorité qui t'anime pour pouvoir emmètre un tel jugement à mon endroit ?) mais pas selon moi. Je ne me considère pas du tout comme dogmatique. Je ne le suis pas, en fait.
Tout dans ton discours et la manière dont tu affirmes les choses démontre pourtant le contraire. D'ailleurs tu vas finir par le reconnaître dans un instant, juste un peu plus bas, soyons patients.
side a écritT'es un rigolo toi (mais ça je le savais déjà).
Tu te sens mieux ? Premier franchissement de ligne continue. Alors fais comme moi : de même que je me garderai de dire tout haut ce que je pense de toi pense ce que tu veux de moi mais garde-le pour toi. Si ça te rassure de chercher à humilier ton interlocuteur parce que tu te trouverais à court d'arguments ça n'est pas top. " Ne fais pas à autrui ce que tu voudrais pas qu'on te fasse." Evitons les moqueries ou insultes réductrices, on est resté polis jusqu'à présent. Sinon : boxe ! Et le topic ferme. Ce qui serait bien dommage, quand même. Et toujours le fait des mêmes.
side a écritTu me fais penser à une sorte d'inquisiteur qui se voit confronté à un individu qui est opposé à ses conceptions alors qu'il s'imagine être la vertu incarnée. Cet inquisiteur ne tarie pas de charger son adversaire de tous les maux sans se rendre compte qu'il est lui-même ce qu'il dénonce.
Je ne suis pas confronté à tes conceptions, je les
questionne ce qui n'est pas pareil. Et apparemment tu ne le supportes pas. C'est ton problème, pas le mien. Et si c'est une forme de paranoïa qui t'amène à qualifier "d'inquisiteur" celui qui questionne tes certitudes, c'est également ton problème, pas le mien.
side a écritEn ce qui me concerne, et contrairement à toi, je ne nie pas que mes opinions puissent être dogmatiques d'un certain point de vue
Contradiction avec ce que tu disais juste avant. Mais tant mieux si tu es capable de te contredire comme de reconnaître (tu l'as déjà fait et c'est bien) que tu peux parfois dire de grosses conneries. On peut tous en dire ici, on prend des risques, ce n'est pas le souci tant qu'on reconnaît ensuite ses erreurs.
side a écritJe ne nie pas non plus qu'on puisse dire que ce que je raconte est faux.
Je n'ai jamais affirmé que ce que tu disais était faux. J'ai dit qu'on ne pouvait pas savoir. Je ne cherche aucunement à dévaloriser ton discours sur le fond. Ce qui me gêne par contre c'est l
a manière dont tu l'assènes, le plus souvent. C'est
mon problème mais ça ne m'empêche pas de poursuivre l'échange sur le fond.Le fond et rien d'autre.
side a écritJe dis que c'est ainsi que je pense et que je ne sort pas ça de mon chapeau magique. Et que je pense que ce que je pense est vrai, justement parce que je ne sort pas ça de mon chapeau magique. Voilà tout.
Mais tout ce qui relève de nos esprits est de l'ordre du chapeau magique. Nous sommes assez souvent (même si pas toujours) des charlatans de nos propres croyances et convictions. Surtout dans ce genre de forum de discussion à 4 ou 5 où l'on se connaît trop depuis trop longtemps avec le risque de postures plus que d'expression sincère. On ne retire pas grand chose au fond de ces causeries sinon le fait de passer du temps, du moins quand on en a.
side a écritLa philosophie sert à répondre aux questions fondamentales dans une vie, notamment sur ce qu'est la mort. Si pour toi la philosophie consiste à remettre incessamment cette interrogation sur le tapis en se refusant d'y apporter réponse définitive par principe, alors elle n'est qu'un jeu intellectuel.
Il n'y a pas
une philosophie. Il y a
des philosophies. De même qu'il n'y a pas
un philosophe mais
des philosophes (jamais d'accord entre eux et c'est tant mieux). Ensuite si les questions posées par ces différentes philosophies et philosophes sont suivies de réponses, ces réponses sont elles-même sans cesse remises en question par de nouveaux apports. On n'arrête donc jamais de philosopher. Par ailleurs (et je crois l'avoir dit et redit) : telle qu'elle est enseignée au lycée aujourd'hui et malheureusement comprise le plus souvent à partir de cet enseignement là, la philosophie est perçue comme un jeu intellectuel alors qu'en fait elle est bien plus que cela. Mais ce n'est pas le fait de poser des questions essentielles sans pouvoir apporter de réponses définitives qui doit la réduire aussi à un « jeu intellectuel ».
side a écritJ'ignorais que Spinoza était ressuscité et que pour l’occasion il participait à ce topic.
Si Spinoza (mais aussi Kant et Cie) pouvai(en)t aider à remonter un peu plus le niveau de nos échanges ce serait top. Et s'il pouvait nous aider à dépasser le tango de nos petites confrontations à deux balles, ça serait déjà pas mal. Mais pas que : si de nouveaux membres jeunes d'esprit (ou même de corps) pouvaient apporter un peu de sang frais et un vent de fraîcheur à ce topic et bien, personnellement, j'apprécierais. C'est ce que j'espérais en tout cas en lançant ce nouveau topic sur ce thème particulier. J'espère que cet espoir ne sera pas déçu.
A ce sujet me vient à l'esprit cette question attribuée à J.J Rousseau :
« Comment vieillir sans devenir imbécile ? »
C'est à dire - dans une perspective sartrienne distinguant « essence » et « existence » : sans céder à la chosification, sans perdre ou renier sa liberté, sans devenir une sorte de vieil animal blasé, buté, calcifié, fermé et finalement conforme à son essence de départ ?
« Pourquoi seul l'homme est-il sujet à devenir imbécile ? N'est-ce point qu'il retourne ainsi dans son état primitif et que, tandis que la bête qui n'a rien acquis et qui n'a rien non plus à perdre, reste toujours avec son instinct l'homme, reperdant par la vieillesse ou d'autres accidents tout ce que sa perfectibilité lui avait fait acquérir retombe ainsi plus bas que la bête elle-même. »
(J.J Rousseau/ Discours sur l'origine de l'inégalité parmi les hommes)
Edit:
GR 34 a écrit Tu vois le mythe d'Icare comme un dirigeant de chez Boeing ou Airbus...
Le mythe d'Icare c'est les relations père-fils, l'affranchissement des interdits, ainsi que le désir de l'Homme de dépasser ses limites (n'oublions pas que nous sommes dans l'Antiquité).
Le vol n'est qu'un prétexte pour parvenir à fuir le Labyrinthe puisqu'il est impossible de le fuir par la terre : ce n'est pas le désir constant d'imiter les oiseaux.
Faut-il le répéter ? J'évoquais le mythe d'Icare non pas en lui-même mais comme source d'inspiration pour les générations futures.
Sur ce bonne soirée les philosophes et à + 😉