@ god & cie : désolé mais vous ne comprenez strictement rien à rien. Et je commence à me demander sérieusement si ce n’est pas vous qui êtes obsédés par la question. En tout cas, vous me faites parfois penser à des Torquemadas inversés du XXI °traquant sans cesse H24 leurs semblables pour vérifier si le mec en face est bien un athée garanti pur porc. Malheur au semblable athée qui poserait la moindre question sur l’athéisme ! C’est déjà un suspect potentiel ! Au pilori ! Oui je suis athée et je n’ai pas à m’en défendre ni à devoir prouver quoique ce soit à quiconque. Mais personne ne m’empêchera de questionner philosophiquement la croyance et la non croyance, comme d’autres, athées ou non, bien plus ouverts, bien plus avisés et critiques que nous tous ici, l’ont déjà fait et le feront encore, que ça vous plaise ou non. Enfin, si vous en êtes encore à penser que celui qui questionne est un malade je pense qu'on est à des années-lumière les uns des autres.
Mais ceci est votre problème, après tout. Car moi je suis déjà passé à autre chose. NexT. Oui, voici mon intérêt du jour.
C’est parti d’un truc, je regardais hier soir en direct le concert d’adieux de NTM. Et puis j’ai pensé à ceci : comment Mozart ou Schubert soudain réveillés de leur long sommeil, plusieurs siècles après, réagiraient-ils à la vue et à l’écoute de cette musique devant cette foule acquise illuminant le concert de leurs écrans de smartphone brandis ? Je dis Mozart ou Schubert mais pourquoi pas tout autant un paysan vendéen du XVII ° siècle ?
Des fois je me dis moi-même que j’aimerais bien être endormi et être réveillé un siècle plus tard pour voir comment auront pu évoluer les choses.
D’où mon intérêt – circonspect quand même mé bon - pour la
Cryogénisation : dans l’anti-chambre de l’immortalité
Et, hasard ou coïncidence, et même si ça n’a qu’un lointain rapport, voilà que je tombe sur cet article tout à l’heure !
La scène se répète à chaque voyage interstellaire. Dans le film, les passagers sont placés en hibernation dans des sortes de sarcophages. Pendant des années, voire des décennies, leur métabolisme est totalement figé, mis à l’arrêt. Le corps ne consomme presque rien, ne vieillit pas. Et une fois à destination, les fonctions vitales sont relancées. La personne reprend sa vie normale comme si de rien n’était.
Appelée cryogénisation ou biostase, la technique fait rêver les fans de science-fiction depuis des années. Mais cette semaine, la réalité a rattrapé la fiction. Une équipe de scientifiques prétend avoir mis en pause l’organisme d’un être humain pendant plusieurs heures avant de le ramener à la vie.
« Que les choses soient claires. Nous ne cherchons pas à envoyer des gens sur Saturne. Nous essayons de gagner du temps pour sauver des vies. ( Samuel Tisherman, responsable de la recherche)
En effet, quand un patient arrive aux urgences en état d’arrêt cardiaque, perdant beaucoup de sang à la suite de graves blessures par arme blanche ou par balle, il faut intervenir très vite. Sans oxygène, le cerveau ne peut survivre que cind minutes environ avant de subir des dommages irréversibles. C’est pourquoi les chances d’en réchapper ne dépassent pas 5 %.
En suspendant le métabolisme, les médecins pourraient trouver le temps de réparer les organes abîmés. Cette technique est testée depuis plusieurs mois à l’hôpital de l’université du Maryland, à Baltimore aux Etats-Unis.
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Dans le détail, l’opération consiste à reforidir rapidement le corps en remplaçant le sang par un mélange salin réfrigéré à une température de 10 à 15 degrès. Il s’ensuit un arrêt du coeur et une réduction au minimum de l’activité cérébrale. L’organisme n’est toutefois pas gelé pour qu’il soit possible de réaliser des interventions chirurgicales ; mais sa température est abaissée, ce qui permet de ralentir voire de stopper toute activité cellulaire pour limiter les besoins en oxygène.
Enfin, une fois les soins terminés, le corps est à nouveau transfusé, puis doucement réchauffé, avant que le coeur soit relancé.
Plusieurs questions restent sans réponse. Combien de personnes ont-elles subi le traitement ? Combien ont survécu ? Souffrent-elles de séquelles ou de quelques effets secondaires ? On en saura un peu plus lors de la publication de l’étude complète l’année prochaine.
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Anicet Mbida (Le Journal du Dimanche/ Actualié Sciences & Innovation)
L’article précise que, dérogeant aux règles éthiques habituelles, l’administration américaine a renoncé a obtenir le consentement préalable : il s’agit de patients en situation critique pour lesquels il n’existe aucun traitement de substitution. L’hôpital en question a néanmoins largement fait part de ses intentions, invitant toute personne en bonne santé opposée à ce genre d’expérience à exprimer son refus en s’inscrivant sur un site Web.