Le passage au concret, c'est pas forcément demandé
En tant qu'élève, les dérivées me paraissaient abstraites et absurdes, jusqu'au jour où,
en-dehors du lycée, une bonne âme m'a révélé, croquis à l'appui, que c'était la
pente de la courbe de f(x) au point (x;y).
Aujourd'hui encore, je me demande par quelle aberration ma prof, pourtant bonne, ne l'avait pas dit.
Et ce n'était pas un oubli ni un hasard car, en seconde, un autre prof nous avait appris les équations du second degré
sans nous parler de paraboles ni de courbes.
Pourquoi ?
Peut-être une volonté de sélection par la capacité d'abstraction ?
Ou peut-être que les concepteurs de programmes étaient trop loin du terrain ?
Ou peut-être que les concepteurs de programmes étaient suffisamment
cons pour cacher - de fait - aux ados que géométrie et calcul étaient souvent deux aspects d'une même chose.