bordaldea a écrit
Je suis d'accord avec toi, mais je dirais plus, un ménage à trois, artiste, spectateur et le trublion, le critique; Qui la plupart du temps fout tout par terre et invente des noms d'oiseaux là où l'intention était louable : impressionnisme, cage aux Fauves, cubisme, c'est une spécialité chez lui. Elle masque souvent la vacuité de sa faculté d'analyse.
C'est vrai que ce à quoi tu fais référence existe...
Il y a ceux (notamment les historiens de l'art) qui créent des cases, des étiquettes et s’efforcent coûte que coûte d’interpréter et d’analyser la production d’un artiste selon leur grille de lecture quitte à oblitérer
ce qui est, en
ce qui se doit.
Il aussi ces critiques qui n’entendent rien à l’Art , trop perché dans un cérébral coupé de toute réalité, trop isolé de leur ressenti, pour percevoir/ressentir une œuvre . Ils sont légions et ont un effet délétère sur l'Art en général, car à leurs contact, on a l'impression que seule une élite intellectuelle peut
comprendre l'Art. Mais ils se trompent car l'Art ne s'appréhende pas par la raison, mais par son ressenti !.
Puis il y a ces critiques qui sont aussi artistes, dont les mots sont des pinceaux , qui s’inspirent d’une œuvre ,se l’approprie, la digère et en fait en fait quelque chose de nouveau. Ce retour peut influer l’œuvre à son tour . Cette relation artiste/critique peut être stimulante pour la production de l’artiste …