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A quand l'OS Google ?... La mort du libre est-elle possible ?

lawl

me confère une relative autorité en la matière.

Et ceux responsable de la crise financière ont aussi un doctorat en économie ?
Parce que si c'est oui cela discrédite complètement ce diplome :p

j0rdan

@ playmobill :

Ok, mais les gros raccourcis prêtaient à confusion... Es tu d'accord que dire qu'une entreprise est en position de monopole sur son produit est assez surprenant.
Est ce que tu pensais non pas au produit, mais plutôt à la cible du produit, au marché visé ?

Auquel cas, je comprend mieux la concurrence monopolistique. Une pseudo concurrence qui revient à conférer un monopole par marché.

Cependant, je ne comprend pas en quoi ça s'appliquerais ici ?
Un OS Google pour "les pauvres", distribué gratuitement et bourrés de pub, et un OS Windows pour "les riches", garanti sans pubs, mais payant ?

@lawl : huhu ^^

playmobill

Jusqu'à preuve du contraire, ce ne sont pas des chercheurs qui ont provoqué la crise (ok Merton et Scholes ont réussi à faire couler LTCM en 1998, mais c'est un cas relativement isolé). Du reste, l'économie industrielle (qui traite des questions de structuration des marchés et des comportements stratégiques des agents économiques sur ces marchés) et la finance sont à ma connaissance des domaines très différents.

playmobill

@jordan

C'est vrai que c'est surprenant, mais il faut penser que les économistes partent de la situation très théorique de la concurrence pure et parfaite qui postule que les produits vendus sur un marché sont parfaitement homogène. A partir du moment où l'on a différenciation, le marché devient segmenté et on peut pousser le raisonnement jusqu'à imaginer des marchés différents (mais dépendants) pour chaque « marque ». La différenciation des produits est une arme très puissante en matière commerciale. On le voit bien sur le marché des OS où MS cherche à marginaliser GNU\Linux en disant grossièrement que c'est pas comparable, que ç'est moins complet... Pourquoi ? Parce que dès que les produits peuvent être comparés (et considérés comme substituables), il est inévitable de se poser la question du bien fondé de la tarification de windows.
Pour en revenir à mon propos initial, je voulais simplement dire qu'il n'est pas nécessaire qu'une entreprise ait 100% de part de marché pour soupçonner la « dangerosité » de sa position.

Hermes le Messager

playmobill a écritDu reste, l'économie industrielle (qui traite des questions de structuration des marchés et des comportements stratégiques des agents économiques sur ces marchés) et la finance sont à ma connaissance des domaines très différents.

Malheureusement, bien que ce soient deux domaines différents, on ne peux plus nier depuis les années 90 qu'ils avancent main dans la main. En témoigne d'ailleurs l'excellent reportage d'hier soir sur ARTE sur les managers.
Quête du profit le plus rapide possible au détriment des conditions de travail, délocalisation en masse, obsession de rentabilité etc... etc... Toutes choses qui sont avant tout liées à la quasi-disparition de l'entreprise familiale quand il s'agit de très grosses entreprises et à la main-mise de très grand groupes d'actionnaires supra-nationaux qui dictent leur loi.
Et désolé de le dire, mais cette situation très prévisible (au moins concernant l'attitude des banques pour l'immobilier dans des pays comme l'Espagne, l'Angleterre ou les USA) n'a pas ou peu été dénoncée par les soi-disant experts en économie alors que les principes les plus simples et les plus basique de gestion montraient parfaitement ce qu'il allait se passer, étant donné que les prix ne peuvent pas monter indéfiniment et qu'une très grande partie des profits des banques se faisaient sur des prêts hypothécaires qui reposaient sur l'apostolat que les prix continueraient à grimper quasi-indifiniment.

Or, on sait parfaitement que si (Même une femme de ménage peut le comprendre) dans un contexte de prix en élévation constante, la banque est sûre de récupérer ses billes si l'emprunteur ne peut plus payer, dans le cas d'une simple stagnation des prix, il en va tout autrement.
Comment expliquer alors que les banques aient pu continuer cette politique de crédit folle alors qu'on voyait parfaitement que les prix de l'immobilier tendaient à se stabiliser et qu'on en était réduit à faire des emprunts hypothécaires sur 50 ans voire même plus parfois ??

Non seulement les pseudo-experts en économie ont été incroyablement silencieux, mais les hommes politiques, y compris en France ont complêtement minimisé le problème et on sait parfaitement qu'en matière d'économie, les politiques s'appuient sur les avis des experts.

playmobill

1) La finance et la banque ne sont pas mon domaine de compétence, je n'ai donc aucun avis professionnel sur la question à donner (ce n'est pas pour rien que je n'ai pas fait de post sur les fils qui s'y rapportent).

2) Les économistes peuvent gueuler tout ce qu'il veulent sur tous les toits, ils ne sont i) que rarement écoutés par les politiques, ii) n'ont qu'une très faible aura médiatique et iii) ne sont consultés qu'en cas de problème (dans notre cas, maintenant qu'il y a la crise). Pour ce qui est du lien entre économistes et politiques, il y a un fossé entre écouter des recommandations et les appliquer (suggestion de lecture).

j0rdan

La stagnation des prix était elle si prévisible ?

De plus, ces crédits accordés étaient fragmentés, puis dispatché dans des "packs" associés a des valeurs dites sûres tels que l'euro.

Cette pseudo-assurance a permis aux agences de notations d'accorder 5 étoiles (le max) à ces packages de produits financiers.

Mais bon, là ou playmobill n'a pas tort, 'est que ce n'est pas vraiment de l'économie industrielle, discipline qui, si mes souvenirs sont bons, s'attachent aux comportements des entreprises entre elles (théorie des jeux, etc.)

Hermes le Messager

j0rdan a écritLa stagnation des prix était elle si prévisible ?

Sans blague ?? Des prêts hypothécaires sur 50 ans et plus, on pouvait raisonnablement penser que les prix allaient continuer à augmenter ? Non mais lol quoi... Il aurait fallu quoi après ? Des prêts hypothécaires sur 80 ans ou 150 ans pour payer un T2 à Londres ? :lol:

La stagnation des prix n'était pas "prévisible", elle était INÉLUCTABLE.

De plus, ces crédits accordés étaient fragmentés, puis dispatché dans des "packs" associés a des valeurs dites sûres tels que l'euro.

En France ou en Allemagne peut-être. Mais aux USA ou en Espagne par exemple, pas du tout. Preuve en est que mon Beau-frère (espagnol) a pu sans aucun mal emprunter 300 000€ sans aucune garantie autre que le prix en constante augmentation de son appart (oui oui, un misérable appart de 60 mètres-carré même pas dans un beau quartier de San-Sebastian)

j0rdan

Hermes le Messager a écrit
j0rdan a écritLa stagnation des prix était elle si prévisible ?
Sans blague ?? Des prêts hypothécaires sur 50 ans et plus, on pouvait raisonnablement penser que les prix allaient continuer à augmenter ? Non mais lol quoi... Il aurait fallu quoi après ? Des prêts hypothécaires sur 80 ans ou 150 ans pour payer un T2 à Londres ? :lol:

La stagnation des prix n'était pas "prévisible", elle était INÉLUCTABLE.

Oui, enfin inéluctable ne signifie pas encore datable. Je pense que le souci était là. Il faut aussi ajouter à cela une perversion du système d'emprunt au Banque Centrale.
En gros certaine banque ont placer 40 fois leur capital uniquement dans ce marché de l'immobilier. J'ai du mal à croire que la stagnation ait été aussi bêtement oubliée. Non ? (Vrai question, pas d'ironie 😉 )

De plus, ces crédits accordés étaient fragmentés, puis dispatché dans des "packs" associés a des valeurs dites sûres tels que l'euro.
En France ou en Allemagne peut-être. Mais aux USA ou en Espagne par exemple, pas du tout. Preuve en est que mon Beau-frère (espagnol) a pu sans aucun mal emprunter 300 000€ sans aucune garantie autre que le prix en constante augmentation de son appart (oui oui, un misérable appart de 60 mètres-carré même pas dans un beau quartier de San-Sebastian)

Ca n'a juste rien à voir du tout. C'est justement à cause de la segmentation des crédits en produits financiers que les subprimes ont touché toutes les banques du monde. Rien à voir avec les conditions de l'emprunt.

Smon

playmobill a écrit@ Smon
1) Quand on reprend un extrait d'ouvrage, on cite ses sources. Ouvre un autre dico et t'aura une autre définition. En matière d'économie, je te conseillerai plutôt le New Pallgrave.

CNRTL : Régime, établi par la loi ou résultant de circonstances économiques ou administratives, qui soustrait un particulier, une société, un organisme d'État, au régime de la libre concurrence et lui accorde l'exclusivité de la fabrication ou de la vente d'un produit, de l'exploitation d'un service.

Larousse : Privilège (de droit ou de fait) dont dispose un individu, une entreprise ou un organisme public de fabriquer ou de vendre seul certains biens ou certains services à l'exclusion de tout concurrent

Encarta : privilège économique exclusif (de l'offre marchande ou de l'exploitation d'un service) exercé sans concurrence

sensAgents : régime de fait par lequel une entreprise, ou un groupe d'entreprises, a le privilège de fabriquer et de vendre des choses en exclusivité.

Mediadico : Situation de droit ou de fait dans laquelle on est seul à même de fabriquer, d'exploiter ou de vendre.

L'internaute : Privilège exclusif de faire quelque chose (exploiter un terrain, vendre un produit, etc.)

Littré : Trafic exclusif, fait en vertu d'un privilége.

Dictionnaires d'autrefois : La faculté qu'un Marchand se fait attribuer par le Prince de vendre luy seul de certaines marchandises, au prejudice de tous les autres Marchands. Les monopoles ruinent le commerce, sont contraires à la liberté du commerce.

Et enfin Wikipedia : Au sens strict, le monopole (du grec monos signifiant « un » et polein signifiant « vendre ») désigne une situation dans laquelle un offreur est seul à vendre un produit ou un service donné à une multitude d’acheteurs.

Môsieur le docteur semble confondre monopole commercial et monopole fiscal :rolleyes:

2) Désolé d'avoir l'air de faire péter ma science, mais j'espère bien qu'un doctorat en sciences économiques me confère une relative autorité en la matière.

Ce qui semble te donner le droit d'inventer des définitions 😛

Smon

Hermes le Messager a écritQuand je dis que tu confonds tout, c'est parce que tu utilises l'expérience des télécoms qui elle touche au passage : public --> privé et non privé --> privé. Or, une entreprise publique normalement a comme premier objectif le "service public" et non la rentabilité, ce qui fait que bcp de gens ont été déçus (c'était prévisible d'ailleurs).

Un oligopole (bien que meilleur qu'un monopole) est forcément préjudiciable pour le client. Ce n'est plus une entreprise mais une toute petite poignée qui dirige le marché, ils peuvent donc facilement s'entendre (comme dans le cas des télécoms) pour geler le marché.

Si les télécoms sont le résultat de la privatisation du marché des télécoms, il n'en résulte pas moins (à cause de l'état) une situation d'oligopole qui a amené la situation lamentable qui existe aujourd'hui.

Et même sans accord, ils peuvent plus ou moins se caler sur le prix du voisin, non pas à la baisse mais à la hausse. En revanche dans le cas d'une libre concurrence, il y en a forcément un qui va casser les prix pour réussir à émerger (d'où l'intérêt de l'entrée de Free se le marché des téléphones mobiles).

playmobill

Ce sont des définitions opérationnelles qui ont certes l'avantage de la simplicité, mais présentent toutefois certaines limites. Je le répète, ce qui compte c'est le comportement de la (des) firme(s) sur le marché qui doit avant tout être prise en compte. Si le marché considéré est contestable, une firme peut avoir 100% de part de marché et agir toutefois comme en concurrence pure et parfaite (autrement dit ne pas fixer prix et quantités). Inversement, si tu as deux entreprises, la première, dominante, ayant 99,9% de parts de marché et les restes pour la dernière, il y a fort à parier que le comportement de la firme dominante ne sera pas différente de celui qu'il aurait avec 100% de part de marché. Bref, ce n'est pas parce que le monopole est présenté dans les cours de micro-économie élémentaire comme une situation avec un seul offreur pour des raisons évidentes de simplicité que le concept ne peut pas être étendu à d'autres situations.

Sinon, désolé pour l'aspect pédant de mes précédents messages. Ce sera mon dernier message sur ce fil que j'ai déjà bien trop pollué (mais ce n'étais pas l'intention initiale). Je crois en outre que la discussion initiale (même s'il s'agit bien après tout de discuter des comportements stratégiques de Google) est bien plus intéressantes que nos pinailleries (dont je suis en partie responsable).

[supprimé]

le libre pour moi c'est

gratuité, participation, fonctionnement en réseau sans organisation, autonomie...

Mais quel est l'autonomie des utilisateurs si le monde du libre est majoritairement sous controle et au service d'une (ou de quelques unes qui s'entendent, peu importe) multinationale ?
Quel est l'intéret d'une gratuité si elle associée quasi-systématiquement à un piège commercial (des bouts de codes propriétaires) ? (Si nous "acceptons" ces bouts de codes propriétaires, il faudra accepter aussi d'importer dans le libre les problèmes de lenteurs, de blocages intempestifs (...) dus aux logiciels espions.)
Le confort des codes propriétaires a aussi ses inconvénients...Accepter un bout de code propriétaire, c'est un peu inviter une multinationale dans son ordinateur pour qu'elle y fasse ce qu'elle veut, sans qu'on regarde. Quelle confiance nous avons !!

Voilà, je commence à penser que le monde du libre aurait intéret de refuser l'introduction de tout code propriétaire,
de développer un système informatique complètement autonome du monde marchand. Le développement serait peut-être plus marginale, mais représenterait une embuscade plus pertinente.

benvoyons

Désolé d'avoir l'air de faire péter ma science, mais j'espère bien qu'un doctorat en sciences économiques me confère une relative autorité en la matière.

Non

Les économistes peuvent gueuler tout ce qu'il veulent sur tous les toits, ils ne sont i) que rarement écoutés par les politiques, ii) n'ont qu'une très faible aura médiatique et iii) ne sont consultés qu'en cas de problème

Les économistes :

1)Jouent avec délice les madame soleil, spécialement sur les plateaux de télévisions, à la radio, dans la presse écrite (Et pour bien d'entre eux, un doctorat a autant de valeur qu'un C.F.G.).

2)Se trompent trèèèèèè souvent.

3)Ne reconnaissent jamais qu'ils se sont lourdement trompés, et mieux, plus ils se trompent, plus ils paradent dans les médias, que eux savent, que eux anticipent :lol:

Et puis le playmobil, ce serait bien si tu pouvais arrêter de recopier vite fait ce qui a marqué dans les bouquins posés à côté de toi, tu crois pas ?
Que d'effort pour noyer le poisson...

nandayo

benvoyons a écrit
Désolé d'avoir l'air de faire péter ma science, mais j'espère bien qu'un doctorat en sciences économiques me confère une relative autorité en la matière.
Non

Les économistes peuvent gueuler tout ce qu'il veulent sur tous les toits, ils ne sont i) que rarement écoutés par les politiques, ii) n'ont qu'une très faible aura médiatique et iii) ne sont consultés qu'en cas de problème
Les économistes :

1)Jouent avec délice les madame soleil, spécialement sur les plateaux de télévisions, à la radio, dans la presse écrite (Et pour bien d'entre eux, un doctorat a autant de valeur qu'un C.F.G.).

2)Se trompent trèèèèèè souvent.

3)Ne reconnaissent jamais qu'ils se sont lourdement trompés, et mieux, plus ils se trompent, plus ils paradent dans les médias, que eux savent, que eux anticipent :lol:

Et puis le playmobil, ce serait bien si tu pouvais arrêter de recopier vite fait ce qui a marqué dans les bouquins posés à côté de toi, tu crois pas ?
Que d'effort pour noyer le poisson...

OMG, c'est tellement vrai, comment ai-je raté cette intervention ! 😛

Jarvis

L'OS de google arriverait en 2010 sur les netbooks.

Source :
http://blogs.computerworld.com/the_google_linux_desktop_has_arrived

Hermes le Messager

Jarvis a écritL'OS de google arriverait en 2010 sur les netbooks.

Source :
http://blogs.computerworld.com/the_google_linux_desktop_has_arrived

Tu veux dire une distribution linux appelée google OS ou android ?

Et donc ? ca fera une distrib linus supplémentaire... Ouah, quelle nouvelle ... :rolleyes:

giliam

Personne n'a encore trollé pour dire qu'elle sortira en béta et restera toujours en béta?

indigoblue

peut etre pas d os sur linux mais un systeme d exploitation dans le navigateur>native client

http://www.dng-consulting.com/blogs/index.php/2008/12/10/avec-native-client-google-invente-l-os-d?blog=1
http://www.jadbox.com/2008/12/why-google-native-client-is-not-a-flash-competitor/
http://www.fredcavazza.net/2008/12/22/native-client-la-technologie-ria-de-google-qui-risque-de-faire-long-feu/

a terme le cloud computing ou ou os-internet broswer avec des webs applications sera le systeme d exploitation de demain (cf g os cloud)finni les os avec leurs applis
google web toolkit,native client ,silverlight,javafx,adobe air et silverlight en sont une bonne illustration,surement que les ordis vont se rapprocher des portables voir des mobiles.l'avantage d avoir un systeme d exploitation sur un broswer c'est que celui ci peut surement s'executer surt tout type de machine..

nandayo

OMG, c'est quoi ce truc, j'en avais jamais entendu parlé !

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