Tout est subjectif. 😛
Utilisation du PRS-505
La lecture est agréable et vraiment pas fatigante pour les yeux. Avec la couverture semi-rigide en simili-cuir, on tient la machine un peu comme un livre ou un gros agenda plutôt. J'avais des inquiétudes à cause de la dimension de l'écran (six pouces). Il s'avère que c'est un excellent compromis. La quasi totalité des problèmes de formatage ont été réglés car la machine est en fait en vente depuis deux ans. Le changement de pages en appuyant sur l'un des deux boutons de commande provoque un flash noir du à la (de)polarisation de l'e-ink mais objectivement il n'est pas plus perturbant pour la lecture que le fait de tourner une page. On l'ouvre aussi vite qu'un livre et l'on reprend sa lecture instantanément où on l'avait laissée.
Si tu lis déjà des ebooks comme c'était le cas our moi, c'est que cela correspond à un besoin spécifique pour diverses raisons (géographiques ou autres) . Dans ce cas, tu constateras un progrès spectaculaire en confort. Tu peux notamment lire au lit. 😛
De plus, il y a sûrement des utilisations complémentaires à la simple lecture de livres qui vont apparaître. Lecture en déplacement de documents de travail de -presque- tout ordre (mis à part les gros tableurs 🙂 ), chargement quotidien de plusieurs sources de news pour le metro, etc...
Je reconnais volontiers que le plaisir d'un vrai livre papier est inégalable mais le problème est que l'on n'a pas toujours la possibilité d'en lire. On peut se trouver résident ou en vacances à l'étranger loin d'une librairie ou bibliothèque à la langue familière.
La nouveauté est qu'il y a désormais un substitut tout à fait crédible et qu'il accepte les formats ouverts. Je suis certain qu'il se fera sa place.
Différences de prix
Les différences de prix entre l'Europe et les Etats-Unis sont d'autant plus injustifiées que l'intégralité de la machine est produite en Chine (système de lecture portable, CD-ROM, Etui souple, cable USB) selon les indications imprimées sur la boite. :rolleyes:
La seule différence acceptable devrait être celle des taux de TVA (environ 12%). On est loin du compte. Mais cette fois-ci, nous ne sommes pas prisonniers. Les machines vendues aux USA sont avec un CD-ROM bilingue français-anglais (Canada oblige), il n'y a pas de complications avec les claviers qwerty etc...Alors, pourquoi subir ?
Acheter des livres DRM hors de Sony
On peut bien sûr se passer totalement du logiciel de Sony même pour acheter des livres payants avec DRM. On peut par exemple installer au préalable sur son ordinateur le graticiel Adobe Digital Editions (Windows seulement) qui permet ensuite le transfert sur le PRS-505. Il suffit ensuite de trouver un vendeur en ligne. L'avantage ? : on n'est pas prisonnier d'un seul vendeur et l'on peut faire jouer la concurrence...
http://www.adobe.com/products/digitaleditions/
De plus en plus de boutiques vont s'ouvrir, vendant des e-books au format epub ou pdf avec ce type de protection. Avec le lancement du Sony au Royaume-Uni, Penguin par exemple se lance avec un catalogue prometteur.
http://www.penguin.co.uk/static/cs/uk/0/penguin_ebooktasters/index.html
Il est vraisemblable que la FNAC ou de grands éditeurs français se sentiront tenus d'emboiter le pas prochainement.
http://www.actualitte.com/actualite/4640-Sony-Hachette-Fnac-Reader-France.htm
Un brillant futur pour le livre numérique ?
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Acheter un bon produit : oui. L'acheter cher et rester prisonnier du vendeur: non. 🙂
