mercury a écritLucky-ubuntu a écritMa femme et moi Aimons beaucoup Jean FERRAT, alors nous nous sommes offert, il y a quelques années la compilation complète de ses œuvres sur CD Room.
Mais voilà qu'aujourd'hui plusieurs disques s'avèrent être inaudibles du fait de la mauvaise composition de la matière de ces derniers.
Suis-je obligé de racheter tous les albums de mon artiste préféré? Pour pouvoir l'écouter à nouveau.
Et si oui est-ce logique de payer deux fois pour la même œuvre.
Ton problème est différent et rentre plutôt dans le cadre du droit à la copie privée. Ton but n'est pas de diffuser et/ou de mettre à disposition d'autres personnes une oeuvre complète ou partielle, ce que veut combattre le projet de loi Hadopi. À partir du moment où tu as acquis de façon légale une oeuvre numérique, ce que tu en fais dans un cadre privé (copie de sauvegarde par exemple), et si le but n'est pas de diffuser à d'autres cette même oeuvre, ça
devrait être logiquement être possible (mais ça ne l'est pas toujours malheureusement pour des questions juridiques ou techniques).
Je suis d'accord.
Laisse moi te raconter une histoire: je connais quelqu'un qui a un PC, avec un lecteur de DVD.
Cette personne a lu des DVD de zone 1 et 2, suite à un voyage en Angleterre.
Maintenant, son lecteur de DVD est bloqué, en zone 1. Son seul moyen de récupérer des copies lisibles des DVD qu'elle achète ou emprunte dans une médiathèque, est le P2P.
Le projet Hadopi, entre autres innombrables défauts, n'a pas prévu ce cas: il n'y a aucune mention de la copie privée via P2P. Autrement dit, tu payes le droit de lire une oeuvre, en achetant ou louant un support, mais si elle n'est pas lisible et que tu n'as pas les moyens techniques pour contourner la protection, tu n'as aucun recours.
Pour les détails techniques, c'est ici:
http://doom9.free.fr/rpc1.htm
Je te conseille de lire en entier cette page: tu comprendras que les abrutis qui dirigent l'industrie de l'audio-visuel ont eux-mêmes créées toutes les conditions propices au téléchargement des oeuvres en P2P.
Quand le marché sera assaini et que les sales types qui gèrent aussi mal l'industrie de la culture auront disparu, on pourra se retrouver entre public et artistes, et non plus entre consommateurs et emmerdeurs, pour discuter sereinement autour d'une table de la juste rémunération des oeuvres.
Pour l'instant, pas de quartier! Les majors débiles qui se cachent derrière le gouvernement et Albanulle, et le gouvernement lui-même, méritent toute notre colère et toute notre animosité.