nodnod a écritayayya c'est quoi ça ?
faut arrêter de tout mélanger : on parle pas de divorce ou je sais trop quoi
Ça s'appelle faire un parallèle, une analogie, une comparaison.
nodnod a écritet on parle pas de boxer a tout va
Encore heureux.
nodnod a écriton sait tres bien se qu'on fait
Et moi je maintiens que dans la plupart des cas, les adultes ne se rendent pas compte de l'impact de leurs actes.
nodnod a écritune claque (faite par une adulte qui ne cherche pas a blesser le gosse mais a lui signifier son mécontentement) est a mes yeux moins violente que d'enfermer le gosse dans un coin (ce qui peut le faire paniquer car il se sent abandonné )
Je me répète: c'est pas "enfermer dans un coin", mais "envoyer dans sa chambre".
nodnod a écritou de "l'entraver" (qui revient a de la torture et un gamin a besoin de bouger )
Je l'ai également déjà dit: il ne s'agit pas de le maîtriser avec un genou sur les lombaires et une clé de bras, mais de le prendre à deux mains, à bout de bras, de le serrer dans ses bras, un truc non-violent, quoi.
D'ailleurs, je me permets de te faire remarquer que tu fais également une comparaison entre "mes" méthodes et la torture, tout comme je faisais une comparaison entre un acte violent et le divorce.
Oh, et pour finir, j'aimerais bien que tu répondes à cela:
Keuz-Pon a écritTu veux bien me dire en quoi je suis hypocrite?
[...]
Quel vertu, quelle piété ou quel sentiment noble m'attribue-je sans l'avoir en réalité?
Merci d'avance.
Mandarb a écritDonc quand j'entend que le douleur physique n'a pas de vertu éducative, je pense que ça n'est pas vrai. c'est une méthode basée sur la peur, la peine et la gêne physique. C'est une forme de violence OK... Et alors ?
Alors faire de la violence une partie intégrante de l'éducation, c'est apprendre aux enfants que, dans certains cas, la violence peut être la seule solution à un problème, ce qui est faux.
Mandarb a écritSi je veux pousser le bouchon plus loin je dirai même que la violence existe (et je n'ajoute pas malheureusement car je crois que c'est un moyen comme un autre, encore une fois ce mot ne me fait pas peur) et qu'il n'est pas inutile d'y préparer les enfants, fusse par l'exemple concret.
Ne pas déplorer l'existence de la violence est -à mon sens- déplorable.
Je peux aussi pousser le bouchon encore plus loin: les relations sexuelles existent. Tu as besoin d'y aller d'un exemple concret pour y préparer tes enfants?
Mandarb a écritOui je considère qu'il y a une échelle dans la violence, que recevoir une gifle n'est pas comparable ni en principe ni en fait à recevoir un coup de ceinture (essayez sur vous, vous verrez bien 🙂)
Tu te trompes. Dans les faits, je suis d'accord, ce n'est pas comparable. Mais le principe reste le même: infliger un châtiment corporel qui provoque la douleur en réponse à un acte pas forcément réfléchi.
Mandarb a écritEn ce qui concerne les sanctions éducatives d'ordre psychologique, je crois que le traumatisme peut être tout aussi grave que des violences importante et/ou répétées. EN se qui me concerne, je me suis toujours mieux remis de mes blessures physiques que des psychologiques.
On n'excuse pas le mauvais avec le pire.
Mandarb a écritEn outre, je trouve stupide d'envoyer un enfant "réfléchir dans sa chambre". La chambre est un lieu de jeux et de repos, une sorte de sanctuaire, le petit "chez-soi" de l'enfant et ne dois jamais être associé à une sanction éducative.
Ok, si c'est le rôle que tu donnes à la chambre, c'est tout à fait louable. Je vois la chambre de l'enfant comme étant le seul lieu où il peut être sûr d'avoir de l'intimité (tant que je suis garant du reste du logement, bien entendu). À partir de là, il s'y retrouvera avec des amis, seul, content, triste.
Mandarb a écritEn ce qui me concerne, je choisis un endroit plus neutre, dans une pièce commune, mais un peu à l'écart pour ne pas stigmatiser : le hall d'entrée avec sa "chaise à vilaine", le bon vieux piquet de ma grand-mère.
Ne pas le stigmatiser? Tu matérialises le stigmate au travers d'une "chaise à vilaine" et tu ne veux pas le stigmatiser? Le tout dans une pièce commune et à l'écart? C'est hautement contradictoire.
Mandarb a écrit- la violence s'échelonne
Elle est plutôt diverse qu'échelonnée, puisqu'un acte violent peut aller de la parole à la mort.
Mandarb a écrit- une violence limitée et exceptionnelle ne doit pas être exclue dans l'éducation des enfants car selon mon expérience elle peut apporter UNE FORME DE SOLUTION ponctuelle à l'action éducative.
Le problème avec ton expérience, c'est qu'elle n'est justement pas suffisante pour savoir si une autre forme de solution était possible dans les cas où tu as usé de la violence. Étant persuadé que tout peut être résolu sans violence (ce que j'applique au quotidien), je pense que d'autres solutions étaient envisageables, applicables et efficaces.
Mandarb a écrit- dans bien des cas il est cependant possible de faire autrement
J'irais même jusqu'à dire: dans tous les cas.
Mandarb a écrit- je n'ai jamais à l'utiliser (ou alors pas depuis très longtemps) pour mes enfants.
Voilà qui est louable. On ne peut pas ne jamais être violent actuellement, donc abandonner la violence est quelque chose que je trouve formidable, parce que je sais à quel point ce n'est pas simple.