Petite parenthèse dan mes vacances pour vous lire... vous être prolifiques quand même, m'a fallut un moment!
J'ai plein d'idées qui me sont venues en cours de lecture mais le temps d'arriver au bout, plus rien.
Bon, finalement je crois qu'on est presque tous d'accord pour dire que la violence ne sert à rien dans l'éducation... mais qu'on a
pas la même définition de la violence.
Voilà comment je vois nos positions :
Les "anti-" mettent la fessée sur le même plan que la coup de poing dans la tromche.
Les "pas-anti-" (qui sont pas des "pro-", hein...) considèrent que n'étant pas douleureuse et sans séquelle physique, c'est son impact psychologique qui est important et utile.
J'ai bien lu "je sais plus qui" qui expliquait que la violence faisait partie de la vie et qu'il ne fallait pas l'occulter pour y préparer l'enfant donc que ça justifiait de l'utiliser. J'suis pas trop d'accord formulé comme ça : on est pas obigé de passer par l'exemple pour ça. Par contre je suis d'accord qu'il faut pas trop les habituer à ce que ce soit les autres qui s'adapte pour essayer de comprendre leurs besoins : ça marche pas comme ça dans la vie à laquelle notre rôle est de les préparer. (Hors-sujet : Comme me l'a dit le prof qui m'as le plus marqué dans ma scolarité : "Julien, c'est pas à la classe de s'adapter à toi, c'est à toi de t'y adapter)
Et donc dès qu'ils peuvent parler, leur apprendre à faire l'effort de s'exprimer clairement plutôt que de forcer les autres à prendre le temps de comprendre comment eux fonctionnent. D'ailleurs, ça peut être verbalisé, expliqué :
non quand tu fais une bêtise, je vais pas chercher à comprendre pourquoi, je sanctionne la bêtise. Après si tu veux pas que ça ce reproduise, c'est à toi de m'expliquer pourquoi tu en est arrivé là, je serais à ton écoute. ça n'excusera pas ta bêtise mais on pourra en discuter et je pourrais t'apprendre à faire autrement
Dans ce cas que je viens de décrire, je parle des sanctions en général, pas uniquement de la fessée et cette sanction doit être précédé et suivie du dialogue. mais je trouve qu'il est important da faire en sorte que ce ne soit pas toujours le parent qui provoque le dialogue, déjà parce que (je l'ai déjà dit) c'est pas comme ça dans la vraie vie et en plus parce qu'un enfant sera plus réceptif si il est à l'initialtive du dialogue que si on lui impose un long sermon.
Ma vision de l'éducation (j'en changerais peut-être quand j'aurais des gosses) :
1. poser la règle en explicant son pourquoi;
2. rappeler à la règle en cas de transgression (ou avant quand c'est possible...);
3. sanctionner si nouvelle transgression, avec fessé si ce qui a été fait est inacceptable et a été fait délibérément en toute connaissance de cause.
4. rester à l'écoute.