hypsen a écritJe suis persuadé que tu aurais pu arriver au même résultat sans "corriger".
Personne ne le saura jamais...
J'ai utilisé ce même exemple du jeune enfant et de la prise dans mon 1er post dans mon cas personnel (et je précise d'ailleurs que je ne suis pas à ma connaissance le frère de Smon 😉 ) J'estime avoir exercé à cette époque une violence limitée envers mes enfants sans commune mesure ni sur le fond, ni sur la forme avec ce qu'a subit Khyl. Il me semble d'ailleurs que le débat en était arrivé à une forme consensus chez les anti comme chez les pas-contre pour distinguer les 2 situations. Tout le monde ici condamne la violence répétée, systématique, démesurée et sans explication de texte envers ses enfant, y compris la loi en France (et ailleurs). En revanche certains trouvent acceptable d'exercer exceptionnellement un violence modérée en réponse à des situations jugées extrêmes.
Est-ce que, comme le demande Keuz-Pon, mes enfant avaient plus peur de moi que de la prise ? Peut-être. Je pense que ça n'a pas d'importance puisque tout comme le frangin à Smon, j'ai atteint le but que je m'étais fixé : éviter un accident grave. Aurai-je pu faire autrement ? Sûrement. Mais sur le coup et même encore a posteriori, je ne vois toujours pas pourquoi, au nom du seul sacro-saint principe de non-violence absolue j'aurai dû me priver d'une méthode efficace.
Il est de plus des cas d'urgence où quand papa ou maman crie STOP, il est vital que l'enfant se fige sans réfléchir, sans discuter. Il attendra plus tard pour transgresser l'interdit. Si, pour en arriver plus vite à ce réflexe, il faut avoir en amont distribué quelques tapes sur la main, où est le hold-up éducatif ? L'essentiel étant bien sûr de ne pas oublier le debriefing après.
Keuz-Pon a écritÉlever ses enfants dans la peur, c'est poser les bases d'une société sécuritaire.
Un peu rapide pour moi. Trop systématique. C'est notamment cette absence de nuance qui me fait camper sur ma position.
J'ai beau tourner les choses dans ma petite tête encore et encore, je n'arrive pas à voir un lien de cause a effet aussi net dans ce cas ni surtout aussi généralisable. En outre même si l'idéal d'une société sans autorité ne me déplaît pas sur le fond, il me semble que le débat sur son réalisme reste entier... L'avenir de la société serait en péril à cause de la fessée ? Je veux bien, mais il va me falloir des étapes de raisonnement pour relier logiquement l'un à l'autre.
hypsen a écritFrapper, c'est la réponse du faible.
Je crois que ce que te reproche Smon c'est que tu portes là un jugement de valeur, qui plus est à portée générale, sur la personne et non sur le problème. Il trouve ça pas très malin.
J'ajoute que quand bien même se serait vrai qu'exercer la violence est un aveux de faiblesse. Et alors ? La faiblesse humaine existe, tout le monde le sait. Elever un enfant serait donc réservé aux saints à fort caractère exempts de faiblesse du genre avec un slip rouge sur un collant bleu, une cape et un gros S jaune sur la poitrine ? Et puis, qui en est juge de la faiblesse des autres ? Et au nom de quoi ? Qui délivre le permis d'éduquer des enfants ?