manini a écritGrand_Grunt a écritTout dépend de ce que tu appelles "l'attente du grand public".. Le libre ne demande pas d'argent, ni de compétences particulières, ni encore d'accepter des conditions d'utilisation effarante.
Il demande du recul, de la compréhension, il demande un engagement.
Je crois que c'est bien toi qui n'appréhende pas ce que l'on appelle "l'attente du grand public"
on te parle d'attente du public et toi tu parles d'attente du Libre
D'après moi et l'expérience que j'ai des gens que je côtoie
(ce n'est donc probablement pas un échantillon suffisant pour déterminer les attentes du grand public, mais ça vaut ce que ça vaut), les utilisateurs d'ordinateur veulent utiliser leur ordinateur. Ils veulent quelque chose qui fonctionne. Que ce soit Linux, Windows, Mac OS, FreeBSD, Haïku,
name it, libre ou propriétaire, osef, l'important est que l'outil informatique fonctionne simplement, intuitivement et que ça permette d'effectuer les tâches que l'on a à accomplir.
À ce que je sache (n'en déplaise à Grand Grunt), le Libre n'a aucune exigence particulière. Idéalement, on souhaiterait que l'utilisateur soit aussi un acteur actif du monde libre (traduction, aide, développement, soumission de rapports de bogues, promotion, etc.), mais même cela n'est jamais obligatoire pour utiliser du logiciel libre. Et besoin d'assistance ? tu peux t'auto-servir ou demander de l'aide à d'autres utilisateurs, ou bien payer un technicien qui se chargera de régler ton problème. Alors, même en ce qui concerne l'aide, l'utilisateur n'a pas besoin d'être acteur. Grosso modo, ça se rapproche de ce qui existe dans le monde propriétaire. Du coup, je ne vois pas, de prime abord, en quoi le Libre est incompatible avec les attentes du grand public.
(En partant du principe que ces attentes sont semblables à celle de mon échantillon pas représentatif.)
Après, que les logiciels libres soient incapables de communiquer avec des applications propriétaires parce que ces applications propriétaires ne sont pas portées ni n'ont de moyen ouvert de communiquer avec elles, c'est une autre question, liée à cette problématique. On a déjà lourdement débattu de la question Windows Live Messenger vs Jabber : les acteurs du monde libre doivent-ils s'investir à fond dans la rétro-ingénierie de .NET Messenger pour atteindre des résultats
so-so parce que la rétro-ingénierie est souvent difficile, ou bien doit-il évoluer de son côté pour fournir une solution de messagerie instantanée la plus complète et pouvant être mise en oeuvre par n'importe qui, même Microsoft ? Et c'est aussi en ça que (je crois) Grand Grunt parle d'être acteur en informatique : choisir une solution adaptée à ses besoins.