FabriceV a écritJ'ai lu avec intérêt et aussi beaucoup d'amusements parce que certains zélotes du libre sont franchement hilarants dans leur comparaison dénigrant les systèmes propriétaires.
Très franchement, je ne recommanderais ni n'installerait Linux.
- Rien ne garantit qu'il puisse fonctionner sur les PC de l'institution.
Et qu'est-ce qui garantit le fonctionnement d'un logiciel propriétaire?
Relis les CLUF en particulier ceux de cro$oft qui désengagent l'éditeur de tout dysfonctionnement...
FabriceV a écrit- Trop de fonctionnalités qui peuvent être essentielles à certain sont manquantes ou buggées. Exemple: aucun gestionnaire de citation intégrable (fiablement) à openoffice, aucun logiciel de recherche pour fichiers pdf équivalent à Copernic... C'est des usages qui ne sont pas communs à tous... Mais pris bout à bout, vous aurez une majorité d'utilisateurs mécontents.
Euh... bibus et zotero? pas bien? Peut-être pas connus... en plus soit dit entre nous des chercheurs qui utilisent à tour de bras des gestionnaires de réf j'en connais pas des masses (mais ils s'y mettent "grâce" aux nouvelles logiques d'évaluations) et sur les centaines d'étudiants que j'ai vu passé à ce jour je n'en connais ni qui en ont utilisés et encore moins qui dépenseraient 1 kopek pour acheter endnotes... et je ne leur expliquerai jamais où on trouve des cracks.
FabriceV a écritDonc pour moi, Linux est prêt mais pas à un usage systématique et dans tous les cas, il faudrait une volonté politique préalable qui n'est pas présente...
hummm je crois que la volonté politique doit être impulsée et non le contraire... Le politique doit répondre à nos besoin et non nous au sien.
C'est la volonté politique qui en informatique notamment nous inflige un développement surréaliste de l'informatique.
Il y a dix ans, il était très facile de repérer celui qui avait décidé de faire utiliser un intranet : son bureau était le seul où il n'y avait pas d'ordinateur... La décision politique en la matière dépend trop souvent moins d'une rationalité de l'usage que de la réponse à une tendance, à une mode (qui aménera parfois des bénéfices colatéraux).
FabriceV a écritQui sait parmi vous que OpenOffice est la suite officielle de beaucoup d'universités, ce qui se traduit par l'absence d'achat et de support central de Microsoft Office, et la dépense sur les budgets pédagogiques des départements pour l'achat de Microsoft Office en version serveur ou non... Bref un succès du libre qui enrichi encore plus Microsoft vu qu'il n'y a plus négociation de masse sur les licences... Bon, mais je vous rassure, souvent sur les postes des étudiants cafards de L1-2 (ancien deug), il y a OpenOffice... On réserve Microsoft Office aux Ouvriers Cobayes des étudiants de Master... :-).
Je connais... Lorsque les étudiants ont commencé à nous envoyer des dossiers en docx (avec des versions piratées... la réaction de certains collègues a été "faut qu'on est la dernière version MSOff..." quand il me semblait opportun de renvoyer un mail aux étudiants leurs demandant de frais pédagogiques supplémentaires pour équiper les enseignants d'un logiciel inutile... On a acheté des licences pour le labo ... pour pouvoir écrire des articles sur l'impérialisme culturel américain... (vous avez une cuvette j'ai un haut le coeur...)
Ceci étant il y a des avancées : en effet pour les L1 L2 L3 openoffice commence à être installé par défaut et les étudiants nous envoie des docs en odt (ce qui amène les collègues a découvrir ooo s'ils ne connaissaient pas ou refusaient).