hopimet a écritPar "nécessité", je pense que Monod entend la contrainte et la pression environnementale. À l'échelon moléculaire cela signifierait que les atomes et les molécules s'associent au hasard mais que les conditions environnementales (température, pression...) font que certaines associations sont favorisées et d'autres défavorisée. À l'échelon de la cellule ou des organismes pluricellulaires, les modifications se font au hasard mais la pression environnementale fait que seuls les changements adaptés au milieu perdurent.
Il y a donc chez Monod non pas un argument pour l'existence de dieu mais au contraire un rejet du déterminisme.
Oui j'imagine bien que le concept de nécessite chez Monod n'est pas aussi étriqué que l'idée de besoin. Je me la joue un peu con con parfois, là parce que je n'ai pas lu Monod. Apparemment il reprend à son compte le concept de nécessité issu des atomistes grecs. Mais en donne une définition (implicite ?) qui ne cadre pas avec la définition originale ... et encore, je ne suis pas sur de ça. J'ai juste l'impression qu'il y a tout de même une pointe de finalité là dedans, mais si tu dis qu'il y a un rejet du déterminisme alors je vais devoir lire.
On en reparlera plus tard quoi ...
Sinon sympa ton avatar.
Sopo les Râ a écritIl y a aussi le nombre 1. On le retrouve à chaque fois qu'on regarde un objet !!! :o
Si ça c'est pas la preuve de l'existence de Dieu, je sais pas ce qui vous faut... :/
Le concept de l'unité (notamment en mathématique, mais dans ce cas je crois que l'unité n'est pas un mais zéro) est un argument métaphysique qui vas dans le sens de l'existence de dieu en effet.