Sultan Rahi a écrit— le piratage est une stratégie comme une autre pour accéder à la culture. Cela est certes critiquable d'un point de vue légale, mais de là à le condamner vigoureusement... ce n'est que de la contrefaçon après tout.
La contrefaçon, c'est grave. Et puis on ne peut pas espérer résoudre comme ça un problème qui vient d'ailleurs, et qui peut être au choix selon les gens 1) des gens qui ont les moyens, mais en veulent toujours plus et pour cette raison, piratent même s'ils pourraient acheter; et là c'est intolérable 2) des gens qui n'ont pas les moyens, et là même si c'est plus compréhensible, le problème reste ailleurs et c'est cet autre problème qu'il faut résoudre. Voir ici pour une piste de solution plus pertinente à ce dernier problème :
Revenu universel : une orientation des sociétés modernes (sujet sur un autre forum) (cloné
ici)
Sultan Rahi a écritIl est temps que l'industrie de la musique prenne en compte que les temps ont changés et que vendre du disque c'est avant tout vendre un objet avec quelque chose de plus — un coffret en bois avec livret, par exemple — pas du son sur du plastique.
Alors je trouve ça particulièrement déplacé, surtout à notre époque, et tu as mis le doigt sur une autre aberration que je n'aime pas : bien que RMS trouve que la musique ou les logiciels devraient être gratuits parce qu'ils peuvent être copiés, il ne trouve pas choquant que le matériel informatique, qui permet de les utiliser et qui pose un problème d'accès encore plus important, ne soit pas gratuit. Finalement, ce n'est qu'une manière de marteler que seules les choses rares peuvent avoir de la valeur. Et pour les rendre rares, il n'y a pas milles solutions, il faut les faire reposer sur des ressources rares, ici par exemple, des éléments matériels, reposant sur des ressources naturels, justement ce que l'on doit économiser au maximum. On devrait justement essayer d'économiser ce qui est matériel et tenter autant que possible de tirer de la valeur de ce qui ne nuit pas à l'environnement, mais à cause de cette idéologie que tout ce qui peut être copié devrait être gratuit, on en viens à faire répéter ce que le capitalisme à toujours fait (bien au contraire de lutter contre), à savoir que la valeur viens de la rareté et de la carence organisée, et que cela se fait au détriment des ressources naturelles si besoin.
Un autre manière de voir la chose encore : la musique (pour ne prendre que cet exemple le plus mis en avant), c'est une chose, la jaquette qui l'accompagne éventuellement, c'en est une autre. La seconde habille ou embellie la première, mais la valeur initiale et fondamentale, se trouve bien dans la première; et pour preuve, la seconde a peu de valeur sans la première.
Sultan Rahi a écritJe ne vais pas pleurer pour les grands studios voyoux alors que des producteurs avisés mettent leur films sous licences libres et arrivent à en vivre.
Peux-tu citer au moins un exemple vérifié de producteur ou d'auteur dans ce cas là ?
Je sais bien que les grosses boites abusent, mais justement, ce n'est pas en étranglant les petits qu'on résoudra le problème, et les petits, contrairement au grosses boites, ne survient pas au piratage et ne peuvent pas se payer le luxe de diffuser gratuitement. Ce que fait Google avec certaines applications, un petit éditeur indépendant ne pourrait pas se le permettre.