cinaptix a écritNos politiques nous font bien rigoler. En 1961, les soviétiques ont fait péter à 4000 mètres d'altitude, au-dessus des îles de la Nouvelle-Zemble (océan Arctique), une bombe thermonucléaire de 57 mégatonnes qui a arrosé de radiations toute la planète. Alors la centrale japonaise, laissez-moi rire.
Tu veux parler de la "Tsar Bomba", j'imagine... Il s'agit en effet de la plus grosse bombe H qui ait jamais explosée (et encore, l'originale faisait 100 mégatonnes).
Mais on s'éloigne du sujet...
L'accident au Japon se rapproche effectivement plus de l'accident de Three Mile Island que de Tchernobyl, car la réaction de fission nucléaire a été arrêtée par la chute des barres de contrôle.
Ce qui a posé problème, c'est une défaillance du circuit de refroidissement, le combustible continuant de chauffer même à l'arrêt de la réaction. La crainte maintenant, c'est de voir le combustible nucléaire fondre, comme à Three Mile Island. Mais la cellule de confinement du réacteur n'ayant pas été emportée dans l'explosion, même une fusion du combustible ne devrait pas engendrer de dommages trop graves à l'extérieur. En théorie...
Les fuites radioactives qui ont été enregistrées jusqu'à maintenant sont dues à une dépressurisation volontaire d'un circuit d'eau légèrement radioactive (officiellement, je précise).