L_d_v_c@ a écritFly0s a écritEn tout cas, s'il y a un tel dégagement d'énergie, et que celle-ci n'est pas expliquée, ça mérite clairement de se pencher sur le pourquoi du comment.
Fusion froide, réaction nucléaire …
Mouais, ça ne dit pas vraiment ce qu'il se passe, du coup.
Bigcake a écrit
Mon problème est bien là, c'est qu'on peut pourtant récupérer de l'énergie via une rampe magnétique fait d'aimants permanents, n'importe qui peux le tester et le confirmer, l'article que tu fournit ne réponds pas a ce problème :
- Un aimant ne contient pas d'énergie
- Rien ne se créer, tout se transforme
- On peut récupérer de l’énergie électrique et cinétique via un système construit uniquement d'aimants (rampe magnétique)
Suis-je le seul à voir un bug la dedans ?
Non, t'es pas le seul et c'est parce que l'article cité est un peu trop simpliste, je pense. En tout cas, il oublie de parler d'entropie. Dire que l'aimant ne contient pas d'énergie n'est pas tout à fait faux, mais pas tout à fait vrai non plus à mon sens.
Voilà ce que je pense :
Lorsqu'un ferromagnésien est "magnétisé", c'est qu'il a été soumis à un très fort champ magnétique, et que ses moments magnétiques se sont alignés le long de ce champ. Or, dans le même temps, son entropie a fortement diminué (du fait de l'organisation non spontanée de ces moments). La conséquence phénoménologique est que le ferromagnésien, devenu aimant, est entouré d'un champ magnétique. La présence d'un autre ferromagnésien dans ce champ génère de l'énergie potentielle (i.e. de l'énergie due à sa position dans un champ de force), qui peut à son tour se transformer en mouvement. Petit à petit, par contre, l'entropie de l'aimant augmente, les moments se désalignent à cause des perturbations du champ magnétique : l'aimant se "démagnétise", très lentement (à moins qu'il soit soumis à un champ opposé considérable).
Bref, oui, l'aiment ne "contient" pas d'énergie en soit, mais oui, il possède un champ magnétique qui peut générer une énergie potentielle. Ce champ vient d'une diminution de son entropie, qui a "consommé" de l'entropie ailleurs (l'entropie ne peut diminuer dans un système isolé). (Désolé, j'ai pas de moyen plus rigoureux de l'exprimer simplement...)
En fait, c'est comme l'énergie "chimique". Une molécule ne contient pas d'énergie en soit. Schématiquement, elle est dans un état donné, à entropie faible (les configurations sont moins nombreuses que lorsque les atomes sont séparés), due à l’appariement d'électrons à spin opposés. La séparation de la molécule en petit bouts délivre une énergie, accompagné d'un accroissement de l'entropie (à condition bien sûr qu'il n'y ait pas des complications à la con).