Ayral a écritC'est bien le problème des doués (surdoués?). Et l'injustice pour les gens en difficulté d'apprentissage depuis l'enfance, qui y arrivent seulement s'ils ont un soutien sans faille de leurs parents. Mon fils vient de rentrer dans une école d'art supérieure à 20 ans, après avoir redoublé son CP (difficultés d'apprentissage de la lecture) et avoir suivi une filière CAP/Bac Pro (artisanat métiers d'art communication graphique) en 4 ans au lieu de 3 après le collège qui l'avait classé dans ceux qui n'ont "aucun moyen" (dixit la conseillère d'orientation). Il a toujours dû bosser comme un malade pour compenser et s'est mis le "challenge" de faire des études supérieures comme ses sœurs. Encore maintenant, ses copains de promo de l'ESAC de Pau se moquent du fait qu'il travaille beaucoup alors qu'il n'y a pas que ça dans la vie.
C'est un peu cette situation qui me fait réagir, mais bon ça ne me regarde pas.
Je ne suis pas surdoué, loin s'en faut. J'ai juste quelques "facilités" (bonne mémoire, esprit relativement logique et j'adore lire). Donc je m'en suis toujours tiré plus qu'honorablement sans trop travailler (pour le bac, j'ai passé plus de temps à expliquer à d'autres qu'à apprendre, et j'ai eu une bonne note).
Mais après, j'admire ceux qui savent bosser. C'est vraiment un grand plus, et ça me manque cruellement (enfin, je suis capable de travailler, hein. Mais faut juste que ça me plaise vraiment, et encore).