oleg a écrit
Le souci c'est que tu choisis l'angle "maladies pathologiques" qui doivent être "soignées" - à l'électricité ?- (c'est à dire régulées selon une norme définie par une majorité).
Pour moi ce ne sont pas des maladies à soigner mais des recherches ou des affirmations, ou des constructions ou des choix définitifs d'identité de genre sans changement de sexe (ou avec changement de sexe) qui méritent écoute attentive, accompagnement médical, respect et évolution des juridictions en la matière.
Pour moi ce ne sont pas des maladies, voilà ce qui nous différencie dans nos points de vue.
J'ai pris l'exemple de l'anorexie. (Elle n'est pas soignée à l'électricité, me semble-t-il...) On la considère bien comme une maladie. Et c'est une maladie de construction d'identité qui mérite une écoute attentive, un accompagnement médical, du respect mais
aucune évolution de la juridiction en la matière (en tout cas, pas pour nous faire croire que c'est la normalité).
Eh bien, pour la transexualité, c'est pareil.
Le discours sur les transgenres, c'est du politiquement correct. On en parle sur internet et dans les médias, mais personne n'y croit vraiment. Fais ton expérience : déguise toi en femme et va draguer en boîte (hétéro). Tu verras comment réagiront les mecs... Mieux : Propose un transexuel à DSK, je suis sûr qu'il n'y touchera pas.
Tu penses sûrement que ce sont des arguments triviaux. Mais c'est la réalité : pratiquement personne ne croit à ces élucubrations alambiquées sur les transgenres. Tout le monde sait très bien ce qu'est un homme, une femme et ce n'est pas parce qu'il y a un infime pourcentage d'hermaphrodites que ça remet en cause une notion acceptée par 99% de la population.
Cependant, je veux bien proposer une évolution de la législation : sur la carte d'identité, on précise le sexe comme maintenant, mais on peut ajouter le cas échéant la mention "transgenre" pour bien identifier ces personnes. Ca devrait satisfaire leur problème d'identification. 😛